rhums Damoiseau

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Direction la Guadeloupe et Damoiseau cette semaine, avec la dégustation croisée de plusieurs rhums de la gamme et de millésimes, jusqu’au célèbre 1953…

Côté historique, le début de la distillerie Bellevue (que l’on appelle plus communément distillerie Damoiseau) remonte à 1914 et même bien avant à en juger par quelques ouvrages, et produit alors un rhum de mélasse. Au travers de son histoire, elle changera de nombreuses fois de propriétaire lorsqu’en 1942 elle est rachetée par Louis Damoiseau ; ce dernier produit un rhum qui est exclusivement vendu en vrac, proposant aussi bien du rhum agricole que du rhum industriel qui s’expédient à Bardinet-Bordeaux pour fabriquer le rhum Négrita. Côté production de l’époque, le rhum sort à 70% d’une unique colonne Barbet, qui sera rejoint par d’autres, avec au final une colonne à clapets Speichim, une autre à plateau perforé, et une à alcool. Rapidement, il met l’accent sur le vieillissement, et prend exemple sur les whiskies qui commencent à être très prisés.

Il faudra attendre 1953 pour voir débarquer les premiers embouteillages étiquetés Damoiseau. Roger damoiseau, fils de Louis ayant repris l’affaire familiale prend même l’initiative de proposer ses rhums directement aux petits commerçants en supprimant le passage par les grossistes, non sans quelques difficultés. Rapidement contraint par son contingent, trop limité, il récupère la part d’autres distillateurs et produit toujours plus, allant jusqu’à acheter les invendus de ses confrères qu’il embouteillera sous sa propre marque (comme cela peut toujours se faire aujourd’hui, mais dans un silence quasi religieux).

Il transmettra la distillerie à ses fils Jean-Luc (maitre distillateur) et Hervé, actuel directeur de Damoiseau ; Ce dernier permet à la distillerie de franchir un nouveau palier et de prendre une dimension encore plus importante, et permettra à Damoiseau de devenir le premier producteur de rhum agricole des Antilles française. Côté production, Damoiseau est dorénavant équipée de colonnes beaucoup plus modernes (26 plateaux) pour produire toujours plus, et sort un distillat beaucoup plus léger que ses concurrents (et qu’à l’époque), entre 80 et 88° ; c’est ce qui participera sans doute à son succès, avec un rhum léger plus vendeur et plus accessible pour le public. Aujourd’hui, Damoiseau possède le plus grand stock de vieux en Guadeloupe, soit plus de 3000 fûts.

 

 


 

 

Damoiseau VSOP / 42°

La « réserve spéciale » de la marque, soit un assemblage de rhums agricoles ayant vieilli un minimum de quatre années en fûts de chêne. Il s’agit du VSOP version nouvel habillage.

 

La robe est ambrée, tirant sur le vieil or, bien brillante et assez huileuse.
Au nez, c’est rond et sur un boisé assez sec, avec des épices poivrées et de la cannelle. On trouve dans ce nez des notes de caramel, d’agrumes légèrement confits qui apportent un peu de fraîcheur au nez, et des fruits exotiques (banane, ananas) pour une ambiance chaleureuse. Plus le temps passe, et plus la cannelle semble sortir du verre. Plutôt simple mais bien équilibré, caramélisé et vanillé.

En bouche, c’est doux et huileux : toujours beaucoup d’épices et toujours cette cannelle, omniprésente ; les tanins se font acidulés, mais rattrapés par du caramel, de la vanille et quelques fruits séchés (exotiques), pour une bouche efficace qui sait ne pas tomber dans la facilité, plutôt bien soutenue. La fin de bouche n’est pas des plus longues, mais reste fidèle à la dégustation, simple et efficace, fruitée et facile, sans oublier d’être chaleureuse. Le verre vide rappelle une nouvelle fois le bâton de cannelle, vraiment très présent sur ce rhum.

Un VSOP qui fait bien son boulot sans tomber dans trop de facilité, équilibré et agréable, et avec beaucoup (beaucoup) de cannelle… Note: 76

 

 


 

Damoiseau 5 ans / 42°

Une autre « réserve spéciale », cette-fois ci de 5 ans ; vieillissement en fûts de chêne du Kentucky d’une capacité de 180 litres.

 

Robe ambré soutenu, aux reflets cuivrés, avec une nette différence avec le 4 ans ci-dessus ; toujours très brillant et huileux.
Au nez, on a profil sec avec un boisé classieux, et toujours un élégant caramel vanillé, puis des fruits compotés, du pruneau, des épices (cannelle, clou de girofle). Le boisé est soyeux et met bien en valeur le rhum.

En bouche, l’attaque est concentrée, assez riche et plaisante: sur des fruits confits (pruneaux, raisins) et caramélisés, sucrés . C’est rond et vanillé, gourmand et harmonieux ; ça évolue sur les épices, crescendo : cannelle, girofle, le rhum se fait mielleux voir presque résineux, chaud et empyreumatique. La fin de bouche est moyennement longue sur les épices et fruits secs caramélisés.

Un nez au profil sec mais une bouche ronde et gourmande, concentrée et mielleuse du plus bel effet. On demanderait peut-être plus de longueur. Note: 80

 

 


 

Damoiseau XO / 42°

après le VSOP de 4 ans, le XO de 5 ans, voici le XO de…6 ans. On avance doucement mais sûrement…

 

Robe de couleur ambré léger, tirant sur le vieil or, huileuse. Assez claire de teint.
Au nez, on est sur un registre clairement différent des précédents rhums, il est en ça plus agricole, végétal, avec toujours un boisé assez sec et vanillé (tabac blond), des fruits secs (raisins) et des épices douces (cannelle). C’est légèrement piquant au nez, l’alcool est trompeur à l’occasion, et malgré des notes chocolatées qui apparaissent avec le repos, le rhum reste globalement assez simple.

En bouche, l’attaque est douce et sucrée, sur un exotisme épicé: sur la mangue, l’ananas, la cannelle, le tabac, et des épices chaudes et toutes aussi douces (cannelle), et beaucoup de vanille. Le rhum est concentré en bouche mais pas autant que les précédents rhums ; agréable mais sans grande complexité. La fin de bouche est relativement courte, pour ne pas dire trop, et ça manque clairement de plus de puissance.

Un rhum à part dans la gamme, différent, mais en deçà, avec beaucoup de vanille en bouche et pas forcément au goût naturel. sucré. Note: 75

 


 

Damoiseau 10 ans / 42°

on fait un bond dans le temps pour cette fois goûter un 10 ans d’âge de chez Damoiseau, et un premier rhum millésimé. distillé en 2001 et embouteillé en 2011 à 42 petits degrés.

 

Couleur ambré, vieil or, robe claire et brillante
Au nez, c’est léger et très fruité, sur l’exotisme d’un ananas arrivé à maturité, sur la peau d’une banane noircie, et un côté assez vif et piquant au nez, avec une note métallique, de l’amande fraîchement effilée et une vanille aérienne et très présente. Le repos apporte apporte son lot d’épices légèrement caramélisés et des notes de tabac et de chocolat. Un nez au profil très très exotique, séduisant, agréable mais qui manque peut-être de plus de tenue (et trop mielleux) pour faire une réelle différence (et plus de degrés sans doute).

En bouche, c’est assez vif d’entrée, avec un boisé acidulé, avant de se faire mielleux ; sur l’exotisme rompu et sucré, agréable et facile, frais et doucement épicé, et du tabac. Les tanins sont assez présents et vifs, piquants, dans une bouche concentrée, où les épices se font poivrées. Plus cela reste en bouche et plus le boisé prend le dessus. La fin de bouche n’est pas bien longue, même si chaleureuse, et évoque tour à tour un chêne piquant, des fruits exotiques et du poivre. On en voudrait plus à ce moment précis, mais ça ne viendra pas et on se dit que quelques degrés de plus ne seraient pas forcément une bonne idée et feraient peut être ressortir encore plus ce chêne.
Un rhum séduisant, mais qui manque clairement d’équilibre, malgré une belle concentration en bouche (peut être un poil trop mielleuse, et boisée)  ; en témoigne une finale éteinte malgré des promesses et beaucoup d’exotisme. Note: 80

 

 


 

Damoiseau 1972 / 42°

Cette version a été sortie pour les 60 ans de Damoiseau, de façon très confidentielle et de manière assez particulière : c’est en effet via le site vente-privée qu’il aura été possible de commander ce millésime. Distillé en 1972, le rhum a vieilli pendant 17 ans en petit fûts de chêne, avant d’être ‘bonifié’ en foudre de 5000 litres et embouteillé en 2002 à l’occasion des 60 ans de la marque.

 

Robe ambré et brillante, huileuse.
Au nez, on retrouve un profil plus agricole, sur un végétal frais, sur une paille fumante, et des fruits secs assez classiques (raisin, figue). On retrouve aussi des notes plus lourdes, d’olive, d’hydrocarbures, nous rappelant les embouteillages indépendants estampillés Guadeloupe, et qui nous ramènent fatalement chez ‘Bellevue’, et donc Damoiseau (le fameux millésime 98). C’est assez simple et loin des embouteillages plus récents (et même des embouteillages indés, 42° obligent), mais cette simplicité parait bien plus naturelle que le reste, sans chichi, même si quelque peu éteinte et sur un profil beaucoup plus classique, mais tout de même sans grande complexité. Vous pensez bien, que pour un anniversaire, il y a sûrement beaucoup mieux à faire. D’où, peut-être, la sortie ‘confidentielle’ via vente-privée ?

En bouche, c’est simple, doux, facile mais tout de même un poil concentré (un minimum en tout cas), sur l’olive, les fruits secs, et puis les épices, sur des notes d’hydrocarbures. ça évolue gentiment en bouche et c’est tout de même assez plaisant, mais toujours pas très complexe et même décevant. La fin de bouche est moyennement longue, et avec toujours cette impression d’être passé à côté de quelque chose.

Bon, plaisant, mais simple et beaucoup trop léger. On en vient à penser comment ce rhum a pu servir pour fêter un anniversaire de la distillerie. Note: 78

note : d’après Mr Damoiseau il s’agirait d’un vieux stock dormant -peut-être 2 ou 3 cartons- expédié par la distillerie à Paris il y a plusieurs années (5, 6 ans), et ressorti pour l’occasion de la vente privée.

 

 


 

Damoiseau cuvée Subprime 2008 / 47,9°

Le rhum a vieilli en fûts de chêne (bourbon) d’une capacité de 220 litres en 2008, et a été embouteillé fin 2015 et affiche donc 7 ans d’âge .

Couleur ambré/oranger, robe huileuse et brillante
Au nez, c’est…chocolaté, sur un exotisme prenant, opulent et excessif, sur la banane flambée et son coulis chocolaté ; une sorte de rhum dessert sur lequel on aurait saupoudré du chêne et quelques morceaux d’agrumes confits (orange). Le degré parle mais le rhum n’est pas pour autant très concentré et complexe. Il semble assez lourd et peu enclin à évoluer avec le temps, mais dans un registre résolument gourmand.

En bouche, c’est vif et cette fois assez concentré, légèrement huileux ;  et même plutôt rafraichissant, avec sa dose d’agrumes, et même de menthe, mélangée aux chêne/boisé, aux fruits séchés et aux épices (poivrées). Belle concentration, belle évolution, entre fruité sucré et acidité, de plus en plus épicé, poivré et même pimenté. Le degré fait son effet, pour une fin de bouche moyennement longue et agréable, sur des fruits caramélisés, et avec un boisé à mi-chemin entre la réglisse et le vieux bois (humide et poreux).

Encore sur un profil différent, Damoiseau fait partie de ces distilleries proposant des choses assez variées ; certains diront qu’il n’y a pas de réelle consistance, d’autres trouveront là un argument contre la monotonie. Ce rhum a la bonne idée de proposer une version plus puissante, mais manque d’équilibre et de finale. Note: 81

 


 

Maintenant place à deux millésimes, l’un de 1989 et l’autre de 1991, qui sont sortis à la fois chez Velier et chez Damoiseau (à des périodes différentes et étrangement au même degré, tout comme pour le millésime 1980). Ci-dessous nous goûterons le 91 OB et 89 Velier, pas de jaloux.

 

Damoiseau 1991 / 54,4°

En janvier 2010, la Maison Damoiseau sort ce millésime 1991, précédemment vieilli en fûts de chêne le 24/07/1991.

 

Robe ambré soutenu tirant sur le bronze, brillante et classieuse.
Le nez est tout aussi classieux, à l’ambiance végétale et chaleureuse, assez complexe, sur des fruits séchés (raisins), de la noix, et des notes humides de sous-bois, de terre chaude. Le repos apporte son lot de notes grillées (noix une nouvelle fois), de réglisse, avec un boisé brûlé. Ce n’est pas des plus complexe mais c’est agréable, et même frais à l’occasion (eucalyptus). L’alcool est très bien intégré.

En bouche, c’est très rond, sirupeux (visqueux), et on retrouve tout de suite un boisé fumé, du tabac qui imprègne le palais et qui se mélange à des fruits qui se font confits (et à coque: noix), de la réglisse, du café et des épices chaudes. Très plaisant et sucré, puissant mais équilibré, avec une nouvelle fois un alcool bien intégré, et une sensation en bouche assez sirupeuse, pour ne pas dire épaisse. Sur des notes classieuses de boisés et d’épices, de tabac brun et de mélasse, de caramel brûlé. La fin de bouche est moyennement longue et s’opère dans une parfaite continuité, sans dénoter et dure longtemps.

Loin du reste de la gamme, plus sérieux mais tout de même assez sirupeux. Ce n’est pas le rhum le plus complexe, ni le plus long en bouche (et c’est dommage), mais il est très bien équilibré (et l’alcool très bien intégré) et procure du plaisir, et c’est bien là l’essentiel. Note: 86

 


 

Damoiseau 1989 Velier / 58°

Une version du millésime 1989 sorti par Velier en 2006. Le rhum a été distillé le 13 avril 89, vieilli jusqu’en 2002 où il sera mis en foudre avant d’être embouteillé en mars 2006 à 58°.

 

Robe ambré, moins soutenue que le rhum ci-dessus mais tout aussi brillante.
Le nez est beaucoup plus simple, disons moins concentré et puissant malgré les 4° en plus. Un nez sec et boisé, sur des herbes séchées, des fruits secs (ananas) caramélisés et des épices (cannelle). Ça manque de caractère et de vie et ça n’évolue pas beaucoup malgré l’attente. 30 minutes supplémentaire ne le rendront pas vraiment beaucoup plus bavard, si ce n’est un poil plus empyreumatique.

En bouche, l’attaque est puissante et nous réveille à la première goutte;  sirupeuse sur un exotisme opulent et compotée (fruit jaune, ananas, banane, abricot, mangue, orange), sur des épices chaleureuses (gingembre surtout) et confites, et cette vanille toujours présente, et un chêne vivifiant qui vient appuyer le tout. Une bouche très fruitée et exotique, gourmande, sucrée et acidulée (agrumes), où le fort degré sert très bien le rhum et concentre les arômes. La fin de bouche est plutôt longue, mais il en faudrait encore plus. Finale sèche, sur la feuille de tabac et un chêne épicé, et sur l’orange.

Un nez assez éteint, et une bouche à réveiller un mort. Le contraste est saisissant, intéressant, mais manque une nouvelle fois d’une fin de bouche digne de ce nom, pour faire une nette différence. Le 91 apparait plus équilibré sur l’ensemble, mais la bouche de ce 89 fait son effet. Note: 85

 


 

Damoiseau 1953

Un rhum mythique, et mystérieux… Interrogé sur le sujet, le directeur de la distillerie ne sait pas à coup sûr ce qu’il y a dans cette carafe : 100% rhum agricole, mélange d’agricole et de rhum de sucrerie (mélasse), le mystère reste entier ; sans compter qu’il existe aussi un 1953 en bouteille, peut-être lui même encore différent…pas simple donc.

 

Robe chocolat, brillante, entre le bronze et le verdâtre ; le rhum est gras et ses jambes épaisses.
Au nez, on est entre terre et ciel, avec un mélange de notes de sous-bois, de terre, et de fruits séchés presque confits ; on a dans ce verre du tabac, du caramel, et notre vanille fidèle au poste. C’est assez complexe et versatile, ça ne fait pas très vieux, entre arômes verts (banane) et immature, et senteurs plus confites et gourmande, et même un peu de fraicheur végétale, et du chocolat. Tantôt gourmand, frais, fruité, boisé, ça oscille sans réellement choisir son camp. Un rhum changeant, un rhum intéressant, qui a tendance à déboussoler, ne sachant à cet instant pas où le rhum va nous emmener en bouche.

En bouche, le rhum apparait huileux, flatteur sur des arômes de chêne et de tabac, de réglisse et de caramel, d’épices joyeuses et chocolatées. Gourmand, mais pas trop. Un rhum de dessert, chocolaté et caramélisé, dans un registre classieux et équilibré. La fin de bouche n’est pas bien longue, mais sera persistante.
Un rhum moins intéressant que certains millésimes: on s’attend à plus, peut-être la magie de la carafe et de l’année, sans doute ; ça reste très plaisant, mais moins intéressant que d’autres rhums de la distillerie. Note: 83

 

 

 

 

 

90 et + : rhum exceptionnel et unique, c’est le must du must
entre 85 et 89 : rhum très recommandé, avec ce petit quelque chose qui fait la différence
entre 80 et 84 : rhum recommandable
75-79 POINTS : au-dessus de la moyenne
70-74 POINTS : dans la moyenne basse
moins de 70 : pas très bon
Comments
10 Responses to “rhums Damoiseau”
  1. David mauclair dit :

    Merci, encore une fois, pour ce travail !

    Je ne connais pas du tout les vieux de chez Damoiseau et cet article est parfaitement éclairant. je pense que je me laisserai tenter par une ou deux références à l’occasion, mais du coup je ne vais pas courir (pour une fois).

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    • cyril dit :

      Salut David
      Comme d’habitude faire un tour du côté des rhums ‘classiques’ d’une distillerie donnera un bel aperçu. Damoiseau ne fera pas exception, même si certains rhums n’ont que peu en commun

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  2. Nicolas dit :

    Bonjour Cyril,

    Merci pour cette page qui nous offre un bel aperçu de la gamme !
    C’est intéressant de voir la progression des âges d’une même distillerie…

    Dommage qu’il n’y ai pas le 15 ans cuvée du millénaire (je t’en avait parlé sur la page Clement oldies), j’aurai bien aimé ton analyse 🙂

    Pour revenir au sujet, j’ai le VSOP et je dois dire qu’il est très honnête pour le prix (25-27€ en grande surface), du rhum classique et bien fait.
    Bien plus agréable, pour moi, qu’un Clement VSOP que je trouve trop alcooleux
    Par contre il est pas mal de boisé pour son jeune âge, est-ce logique ?!

    Bonne journée
    Nicolas

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    • cyril dit :

      Salut Nicolas
      ça viendra sûrement pour le 15 ans 😉
      le VSOP est bien sympa, chez Clément j’ai ai gouté deux: dont une version pour le marché US bien en deçà, plus sirupeuse et sèche en bouche, pas un bon souvenir ; mais du coup la version ‘classique’ était nettement meilleure… Pour le boisé c’est selon ce que recherche la marque en fait. Le côté sirupeux c’est autre chose 😉

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  3. Le Glaude dit :

    Bonjour cyril,
    le Damoiseau 1991 est très bon, néanmoins je préfère le 1989 (plus complexe), et surtout le 1995, au caractère bien trempé, explosif avec ses 66,9 %, donc à ne pas mettre au contact de tous les palais ! (mais quel régal !).
    Cordialement,
    Le Glaude

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    • cyril dit :

      Salut Le Glaude, merci pour ton retour, il va falloir que je retrouve d’autres Damoiseau moi 🙂

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      • Le Glaude dit :

        Je parle des OB, bien sûr, ceux de Velier étant difficiles à trouver et bien entendu inabordables pour qui n’a pas un portefeuille bien garni (ou un banquier conciliant)…

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  4. Vincent dit :

    Bonjour,

    Il faut absolument que vous goûtiez le 1989 embouteillé par Damoiseau. Il est, malgré son fort taux d’alcool, bien équilibré et étonnement, facile à boire.

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