never walk alone
Je pensais pas. Qui pouvait ? Tout le monde sauf moi
C’est fou le nombre de vagues qui peuvent rouler dans une tête avant de s’écraser, puis repartir, pour recommencer. Et les tempêtes de questions…
On ne pourra pas ne pas se questionner, ni remettre en balance les sincérités passées. C’est le jeu.
Et pourtant, il en faudra du sens pour avancer, pour pas gâcher. Quatre épaules pour s’appuyer, et de solides appuis pour rester droit. J’ai eu du mal à mettre de côté mes habitudes, mes articles, mes interviews. Mes turpitudes.
Puis la pause, aussi douloureuse que nécessaire comme si, inconsciemment, il fallait tout oublier, tout perdre de vue afin de tout recommencer, pour tout redécouvrir à nouveau. Revenir à l’essentiel, puis rester honnête, toujours. La seule richesse qui persiste vraiment.
Et à peine la lumière revenue voilà le noir qui repeint les murs emmenant au passage bien plus qu’un ami et tous nos projets liés. Le destin ou le karma, à chacun ses maux. Ecorché mais vivant. Virevoltant.
Autre jour, autre concours de circonstance et la lumière qui re pointe. Lumière commune cette fois, qui brille déjà depuis une certaine MPDA. Faire le bien après avoir déclenché des tempêtes, le projet d’une vie qui durera le temps que l’étincelle sera là, qu’elle nous guidera.
Parce que nécessaire. Parce que tellement normal. Juste retour des choses
Lumière commune qui aura enfanté un milliard de halos en un éclair, comme autant d’urgences et dont la suite, même si incertaine, portera de nouvelles envies, de nouvelles couleurs et au bout, si on réussit, pourquoi pas un peu de chaleur aussi.
Je pensais pas. Qui pouvait. Tout le monde sauf moi.
Tenter de changer les formes de la matrice. Au moins y croire. À deux. À trois. Persévérer pour y arriver. On ne pourra pas ne pas se questionner, ni remettre en balance les sincérités passées.
On avancera en restant droit, en n’oubliant pas.
C’est le jeu
Un nouveau je
Un nouveau nous
Bien à vous