Bête de Concours

Sans vouloir refaire le monde et en gardant un esprit critique, et non sans humour, voici un petit panorama de l’utilité des concours et des médailles. Au delà de l’aspect trivial -et très masculin- de vouloir trouver un premier, puis un second, et enfin un troisième (car il ne peut y en avoir plus), l’enfant qui comparait jadis son entrejambe à celle de ses camarades dans les vestiaires, s’est progressivement mué en adulte responsable, mais contraint, de compenser son irrésistible soif de comparaison mathématique, par un besoin d’estime de soi des plus lucratifs: les concours. L’enfant devenu grand continuera alors à se comparer aux autres, mais cette fois en ne prenant plus aucun risque personnel ; la garantie, au mieux, d’un succès, et au pire, d’avoir passé du bon temps à la récré.

 


Qu’il s’agisse de la plus belle vache, des meilleures rillettes ou du meilleur rhum AOC, il y aujourd’hui un concours pour tout, et donc pour rien. Tout est question de subjectivité, de goût, et vouloir établir une sorte de norme et imposer des standards est un génocide contre la diversité qui nous différencie tous. Mais c’est aussi, et surtout, une manière pour les producteurs de s’auto-congratuler, de se rassurer (et par la même occasion de rassurer leurs clients) sur la notoriété de leurs produits. La consécration, certains disent ! L’aval de l’intelligentsia, la récompense ultime. Si bien que dans le milieu, il paraît que si tu n’as jamais eu de médaille à 50 ans, alors tu as loupé ta vie. Enfin, une médaille en or, car il paraît que le bronze tâche ; l’argent, lui, coule de source, et n’aurait donc aucun intérêt visuellement parlant.

Et si le but des concours étaient de récompenser la qualité, ça se saurait, et les organisateurs minutieux organiseraient tout autrement leur spectacle, dans un souci de justesse, du travail bien fait, et ils prendraient surtout le temps de bien faire les choses. Ce qui prime, c’est avant tout la notoriété du concours, bien au-delà de celle du produit (et c’est en partie pour ça que beaucoup de producteurs fuient certains concours, qu’ils jugent inutiles). Et si certains gagnants d’un jour admettent volontiers qu’une médaille sécurise leurs produits, c’est évidemment les retombées financières qui sont à la base de leur démarche (comme celle des organisateurs, car c’est un travail, ne l’oublions pas), et une récompense leur garantira une présence facilitée sur les étagères, voire à l’étranger, et leur permettra de négocier leurs prix à la hausse.

Une médaille sinon rien

Récompense éphémère millésimée, la médaille se matérialise souvent par un macaron collé sur les bouteilles, véritable phare pour la ménagère dans les méandres des supermarchés. La couleur d’une médaille dirigera son achat: avec l’or, elle fera forcément un heureux, mais y perdra une plume (à réserver aux débuts de mois) ; L’argent saura souvent faire l’affaire, tandis que le bronze permettra de finir décemment le mois en cours.

Signe distinctif par excellence, l’étiquette médaille d’or est telle une roue de secours quand on crève sur une route de campagne : ça vous aide à rentrer à la maison, non sans peine, et ça ne sert souvent qu’une fois, mais ça aide, et c’est bien ça l’idée. Imaginez que vous recevez du monde ce soir, un coup de fil à madame pour lui dire de ramener en urgence une bouteille, et quelle est votre surprise de la voir rentrer avec un zacapa solera 23. Maligne, elle s’est dit qu’un sticker RumXP ce serait plus ciblé qu’une feuille de chêne en or du concours agricole, grave erreur… Même si à première vue, le réflexe peut sembler être le bon, il aurait été tout aussi efficace d’acheter la première bouteille venue. Aveuglée par l’étiquette ‘expert’ et consolée par le chiffre 23, elle a trouvée l’idée bonne, et de toute façon ça fera l’affaire ce soir, rassurez-vous, car les invités ne sont pas trop rhum, ils préfèrent le whisky…

Mais combien d’erreurs de ce type se renouvellent quotidiennement ? combien de ménagères, combien d’aventuriers, combien de désillusions et de bouteilles sacrifiées dans une pâte à crêpes, ou même flambées? Heureusement il y a de très bonnes choses aussi, car le gros avantage des concours est de célébrer la diversité, et de remettre beaucoup de médailles, des fois même en double, c’est pour dire. La médaille c’est un peu comme l’horoscope matinal, vous vous retrouverez toujours dedans, un jour il est favorable, et le lendemain catastrophique, mais vous y croyez toujours.

Flou artistique mais caustique

Un concours, c’est bien, en vivre c’est mieux. L’idée de base pour l’organisateur est donc de réunir le maximum de monde, de marques, qui paieront un droit d’entrée (et les stickers à la sortie), et tout ça pour avoir le droit… de perdre (le goût du risque diront certains, l’amour du jeu, du travail bien fait, tout ça quoi). On n’hésitera alors pas à trouver une catégorie qui leur plaira, tout en étant souple et en leur laissant le choix final (le client est roi), quitte à en créer de nouvelles ; ça fait bizarre au début, on voit même des énormités, on mélange les torchons avec les serviettes, de l’agricole et de la mélasse, des rhums de 3 ans dans la catégories de ceux de 10 ou 20 ans, et pourquoi pas au final ? On finit par oublier, c’est tellement festif, et avec la fête va, tout s’en va… Du coup ça finit par faire un paquet de marques, et un paquet d’échantillons à goûter….mais qui va s’en occuper ? Il y a bien des professionnels, des gens trop rares dont c’est le travail à plein temps, et qui ont suffisamment d’expérience pour donner une crédibilité certaine à l’ensemble, mais pas assez (de monde, pas de crédibilité). Et le but n’est surtout pas de limiter les marques, sinon ça reviendrait à refuser à un donateur de vous faire des dons, ou pire, aux impôts à vous faire un chèque.

On se retrouve donc avec beaucoup de bouteilles, quelques personnes de la profession qui servent de caution (qui donnent une bonne image, qui flattent l’ego), et un large panel de consommateurs pour boucher les trous ; du novice aux plus expérimentés, en passant par le copain appelé en renfort -et qui a toujours voulu vivre ça de l’intérieur- les meilleurs tables sont souvent synonymes de belles rencontres. Le participant lambda sera surtout là pour dégrossir le travail d’évaluation des experts, qui décideront au final des médailles, et c’est bien utile avouons-le… De là à dire que beaucoup de ceux qui y participent n’y croient même pas, il n’y a qu’un pas. Boire des coups gratis et remettre des médailles est un luxe qui attirera toujours plus de monde. Une simple inscription sur internet suffit, et une fois passé ce rempart numérique, l’orgie le concours peut commencer.

Tombé au champs de bataille

Des pros, des consommateurs plus ou moins expérimentés, et une flopée de bouteilles, tout est enfin réuni pour commencer l’évaluation… Le temps de trouver le bon endroit, de nettoyer les verres, il faut aller vite et les rhums (comme le vin, le whisky, les rillettes, et tutti quanti) sont souvent dégustés sur une même journée, une ou deux matinées, tout au plus. Chaque membre du jury ingurgitera un nombre incalculable de centilitres (avec tout de même le privilège de pouvoir cracher). Une sorte de gavage consentant, qui laisserait d’ailleurs rêveur n’importe quel amateur de rhum. Mais voilà, ce n’est ni une fête d’enterrement de vie de garçon, ni le pari de s’inscrire au Guinness Book des records ; c’est un concours censé récompenser les meilleurs rhums dans leurs catégories.

Pour une personne qui n’est pas habituée à ce genre de pratique, c’est à dire 99,9% d’entre nous, la tâche peut être très ardue, voir impossible : enfermé dans une pièce, entouré de cinquantaines de verres, il faut faire vite et enchainer les dégustations. Et au delà des obligations et des contraintes de chaque organisateur à faire vite, mais sans vouloir forcément se donner les moyens de faire mieux, qui peut réellement, et techniquement, sérieusement, déguster un tel panel de rhum ? Personne… ou alors peut être une poignée de professionnels dans le monde entier, dont c’est le travail et qui sont généralement entrainés à ce genre de pratique.

Nous avons tous nos habitudes, nos rituels, nos moments préférés pour déguster, mais ce sont pourtant ces quelques heures qui décideront de l’or, de l’argent ou du bronze, et qui porteront les valeurs des marques ? Sérieusement ? L’ordre même des dégustations sera alors décisif sur le résultat final (sans parler du degré des nominés), notre sérieux n’étant pas le même au premier ou au 40eme verre… Et les notes des jurés, expérimentés ou non, seraient-elles les mêmes s’ils devaient regoûter les rhums dans d’autres conditions? En tant que dégustateur occasionnel, je trouve déjà très difficile d’aller au-delà de 4 ou 5 rhums sur une session qui peut durer plusieurs heures, alors 40, 50, 100 ? Chaque échantillon de chaque rhum mériterait qu’on s’y attarde, mais au lieu de ça, on préfère la précipitation, et on notera forcément sans repère, sans boussole, sans étoile. Et pire, on comparera entre eux des rhums très différents, tellement les catégories peuvent être fantaisistes et mélanger des choses très…contradictoires (catégories par couleur, par degré alcoolique, par âge,..). Au fond, rien n’est fait pour donner une information correcte aux consommateurs, mais au contraire pour le noyer et satisfaire les producteurs dans leur estime, et leurs stratégies commerciales. Un concours ne sert pas aux consommateurs, mais aux marques.

Uniformité et altération, exhausteurs de médailles

Pas de surprise si, au final, les concours distinguent des rhums dans la moyenne, adaptés au marché et qui se boivent rapidement. C’est pourquoi, par exemple, on peut voir une marque comme Plantation exploser le compteur des médailles, tous concours confondus. Un vrai hold-up qui tient peut-être tout simplement à la nature même des rhums ? Plantation, El Dorado, Diplomatico, Zacapa, Barcelo, ils ont tous en commun d’être très largement médaillés et… altérés, voire sucrés à l’excès. Et après avoir avalé une 50 de rhums, le palais anesthésié et les sens en sommeil, à votre avis, lesquels sortiront le plus du lot ? Certainement ceux qui sauront les réveiller, les exciter, leur redonner une seconde jeunesse. En comparaison, un rhum plus naturel paraîtrait bien plus fade à cet instant, moins expressif.

Qui veut sa médaille d’or?

Comme pour ne pas froisser son monde, on décernera des médailles d’or ex-æquo , des prix spéciaux (du jury, etc..) pour que le maximum de participants soit content. Pas de perdant ou si peu. Pour le concours agricole, la loi française limite à un tiers des échantillons présentés les récompenses, et il y aura au final entre 25 et 33% de vins ou de rhums décorés. Si on s’éloigne de notre pays, il y a parfois prés de 70% des produits proposés qui sont distingués, et presque la moitié qui repartiront avec une médaille. Le plus strict serait actuellement le Concours général agricole de Paris, grâce aux nombreux contrôles (en amont et en aval du concours), mais il ne respecte toujours pas sa propre règle sur la composition de ses jurés : censé représenter pour 50% de professionnels et 50% de consommateurs ‘formés’, les organisateurs peinent à trouver du monde et recrutent à la va vite, et sans aucune formation. La privatisation à venir pourrait bien changer encore plus la donne…

Pour rester dans le domaine du rhum, voici des données assez éloquentes (pour ne pas dire effrayantes) en provenance d’un fameux festival de rhum qui officie depuis 2010, et qui se veut exemplaire en la matière. Il se trouve qu’il est en fait encore plus biaisé que nos concours de vins et autres spiritueux. De quoi faire réfléchir sur la réelle utilité de ces concours, au-delà du « passer un bon moment » et du « faire plaisir aux marques ». 48 médailles d’or ont été décernées sur 58 participants, soit 83% de gagnants ; et plus alarmant, 100% des participants sur certaines catégories. En y regardant de plus près, on note que les rhums les plus « premiums » (haut de gamme, cher) sont aussi les plus récompensés.

> Pour aller plus loin dans ce débat, vous pourrez trouver une enquête de Fabien Humbert « Que Valent les médailles sur vos bouteilles? », dans le dernier numéro de La Revue du Vin de France (#600, Avril 2016). On y apprend, par exemple, que dans certains concours il est plus difficile de ne pas avoir de médaille que d’en décrocher une.

 

Comments
19 Responses to “Bête de Concours”
  1. Ouki dit :

    Et tu ne parles que des concours, avec donc avec un minimum d’impartialité.

    Si en plus tu rajoute à l’histoire les « Sélection machin » ou les « Meilleurs produits trucs », certes plus dans le vaste monde de l’alimentaire : là on tombe dans le 100% marketing, où tout est une question de sous
    😛

  2. cyril dit :

    Que de cyril(le) sur la toile.
    Mois je prefaire cyril avec un L 😉

    • cyril dit :

      dommage que certains se sentent plus visé que d’autres, car peu importe le concours, quand bien meme il soit réalisé avec tout le sérieux du monde, il ne peut -être fait dans des conditions optimales de dégustation… Il faudrait de longs mois de dégustations avec beaucoup de personnes pour pouvoir goûter et regoûter. il ne faut pas prendre cela à la légère, surtout si on décide de décerner des prix qui peuvent influer sur un producteur et ses ventes

  3. Cyril dit :

    Salut cyril,
    et pour enfoncer un peu + le clou, je te livre ci-dessous le verdict de 60 millions de consommateurs de mars 2016 concernant les médaillés du concours général agricole :
    « Que ce soit pour le riesling ou le saumur-champigny, nos jurys d’experts n’ont pas jugé meilleurs les vins médaillés, comparés à leurs homologues
    non estampillés. Et les références médaillées situées sur notre podium
    n’ont rien d’exceptionnel.
    À même affinage, les comtés médaillés et non médaillés ne montrent pas de
    différences particulières (goût, texture…).
    Les produits du Concours général agricole étant évalués une seule fois et par un jury parfois hétérogène, le gage de qualité des médailles n’est pas systématique. »
    😉

  4. Nico dit :

    La revue du vin de France a justement abordé le sujet des concours de vins dans son dernier numéro (600) sorti vendredi. Le questionnement est légitime quand on voit certains concours délirants où 90% des produits sont récompensés ! Cela montre comme on s’y attend que les résultats sont à relativiser, mais la majorité des amateurs le sait déjà je crois. On y comprend également mieux l’importance des médailles en particulier dans la grande distribution. Tout en gardant à l’esprit que les concours ne sont pas des associations philanthropiques et que tout cela fait bien sûr partie d’un business, on peut voir que certains s’efforcent d’être le plus pertinent possible. D’autres en revanche ne roulent que pour eux-même et c’en est risible. Enfin bon, je vous laisse lire l’article et vous faire votre idée !

  5. cyril dit :

    Merci Cyril et Nico pour les références à ces deux magazines, et de participer au débat.

    C’est dommage que les articles ne remettent pas en cause le nombre incommensurable d’échantillons ‘dégusté’ par personne, mais c’est en effet loin d’être le seul problème des concours.

  6. cyril dit :

    N est il pas plus dur de juger autant de spiritueux en une seule journée en comparaison au vin qui a un degré d alcool beaucoup plus bas.
    Juste une question pour éclairer ma curiosité et mon ignorance 😉

  7. Julien dit :

    Salut Cyril,

    article intéressant mais qui m’a semblé moins structuré/argumenté que d’autres (on sent ton énervement). J’ai tout de suite pensé à l’article de la RVF sur le même sujet.

    Je suis étonné que tu ne critiques pas le fait de ne pas avoir accès à la liste des participants (un oubli?). C’est pour moi un vrai point noir.

    Sinon pour les sessions, je pense qu’ils ne dépassent pas 10/12 (ce qui est déjà énorme). Les dégustations entre amis tournent souvent entre 4/6 rhums (voire plus et avec plus de cl avalés), on ne doit pas être très loin d’une dégustation de concours 🙂

    • cyril dit :

      Hello Julien
      énervé non, lassé, oui, beaucoup même, surtout venant de personnes qui disent défendre les valeurs de spiritueux, dont le rhum, mais qui ne font rien d’autre que semer le trouble, ou en tout cas le maintenir, dans les esprits des consommateurs. D’où le manque d’arguments, et de structuration, surement 🙂

      le but de cet article était surtout de relever l’absurdité des très nombreuses dégustations, car il y a en effet beaucoup d’autres problématiques (la liste des participants comme tu le dis très justement, les erreurs de médailles en off, les mauvais rhums dans les mauvaises catégories,…), mais c’est la base qui est surtout malsaine et illogique (en tout cas pour moi), et c’est ce que j’ai voulu « pointer » du doigt, à ma manière toute personnelle.

      pour le nombre de rhums dans les sessions, c’est bien 40 pour la phase finale, d’après un post sur la page du RhumFest Paris (et donc autant, ou même plus dans les phases de sélections précédentes?). Tu ne crois pas que c’est plutôt le nombre de rhums, au delà du nombre de cl, qui fait une grosse différence ? le palais sature très rapidement…

      • Julien dit :

        En fait, je ne suis pas sûr qu’ils goûtent 40 rhums par session à raison de 2 sessions/jour. Tout simplement parce que ça serait inhumain! Ils tournent probablement à 10/15rhums par demi-journée… ce qui reste énorme.
        Je te rejoins sur le fait que le palais va saturer très vite et palais des cl en ayant plutôt les rhums overproof en tête. C’est une vraie différence avec une dégustation de vin. J’ai bien du mal à donner mon avis sur un rhum à 40 degré après avoir goûté du full proof. Je ne sais pas s’ils tiennent compte de ça mais ça a son importance.

        • cyril dit :

          pour les 40 rhums sur la matinée c’est un chiffre avéré en fait, et ça peut-être même beaucoup plus selon les concours 😉 Et je suis d’accord, c’est inhumain, enfin, sûrement agréable à un certain degré, mais absurde pour ‘juger’ et décerner des médailles…

          Et j’ose espérer qu’il y a au moins un certain ordre de dégustation (session rhums full proof, etc..)

          • Salut salut,

            Pour ce qui est du Rhum Fest awards, non ce n’est pas 40 rhums par demi journée, c’est de 30 à 40 rhums sur toute la journée. Je ne dis pas que c’est peu, mais il y a une différence.

            Pour ce qui est de l’ordre de dégustation, oui il y a une logique. Sur les journées que j’ai faites (deux cette année, une sur les sélections et une sur la phase finale), on débutait par les blancs et on finissait avec les punchs/arrangés. Cela pourrait potentiellement être affiné mais tout n’est pas dans le désordre.

            En ce qui concerne le rapport entre le nombre de médailles et le nombre de participants, il est beaucoup plus réduit et logique, que sur les chiffres que tu donnes concernant Miami.

            Voilà mes quelques informations complémentaires.

          • cyril dit :

            Salut Laurent
            merci pour ton retour. J’avais cru voir sur FB des photos avec « 30 à 40 » verres justement, y compris dans les commentaires (et dans les retours de ‘juges’), mais donc Julien à vu juste, c’est bien « 40 rhums par session à raison de 2 sessions/jour. » pour le festival Rhum Fest Paris. Sais-tu comment cela se passe pour la phase finale ?

            L’ordre logique sur autant de rhums ça perd un peu de son sens non pour moi, en tout si commencer par les bancs ça comprend les blancs à 50° ou au-delà, quelques dégustations suffiraient à me casser le palais pour le reste de la journée, mais c’est très personnel :/
            sans compter les à-côtés, le repas du midi ?

            Je n’ai pas (encore) demandé à Cyrille Hugon le nombre de participants, mais ce serait très intéressant de comparer les deux systèmes, je suis sûr que le Rhum Fest Paris est plus sérieux, même si il y a eu énormément de catégories cette année, et donc de médailles.

          • Non non, ce n’est pas 40 rhums par cession avec deux cessions par jour.
            C’est entre 30 et 40 rhums sur la journée entière (divisés entre 4 cessions).
            Pour la phase finale c’est pareil.

          • cyril dit :

            disons 40 rhums sur une journée de 4 sessions. c’est réparti comment ? 20 le matin, le repas, et le 20 l’après midi ?
            c’est toujours intéressant de savoir, mais ça reste bcp non 🙂

  8. Serge dit :

    Salut Cyril, c’est pour cela qu’aux MM Awards, on déguste chacun chez soi, 100% à l’aveugle, et en deux à trois mois, à 12 dégustateurs, avec plusieurs « sets » qui tiennent compte des différences de degrés etc. C’est pas parfait, mais on fait le max. Oh et les communications entre nous sont interdites, c’est silence radio. Quelqu’un devrait faire ça pour les rhums !

    • cyril dit :

      Hello Mr Valentin
      « sur deux à trois mois », « chez soi », « à l’aveugle », « en fonction des degrés »… ça fait longtemps que je n’ai pas lu une phrase avec autant de justesses et de bonnes idées. Et tout ça juste en quelques lignes, Merci

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