« Luca you are my friend, you are my brother, you are my son… »
Nous continuons notre tour des embouteilleurs indépendants avec cette fois-ci la compagnie VELIER, dirigée de main de maître par un homme qui a révolutionné le jeune monde du rhum en proposant il y a de ça une vingtaine d’année le premier Full Proof, lançant un mouvement qui s’impose un peu plus chaque jour…
Globe-trotter passionné, et passionnant, précoce dans les affaires, Luca Gargano est aussi à l’origine des premiers -et des seuls- rhums Demerara vieillis intégralement sur place sous un climat tropical, nous donnant une chance inouïe de gouter à l’exceptionnel, l’authentique. De ses débuts à sa complicité avec Yesu Persaud, président de Demerara Distillers, entretien avec Luca Gargano….
[ for english speaking people : you can try this… ]
Bonjour Luca et merci d’accepter notre interview et de prendre le temps d’y répondre…
Pour commencer pouvez-vous nous en dire plus sur vous et vos débuts , et sur ce qui vous a poussé à vous intéresser au rhum ?
Je suis un jeune homme de 57 ans qui a commencé à travailler très tôt, à l’âge de 18 ans ; Dans les années 70 je suis devenu l’ambassadeur de la marque St-James, un rhum de Martinique. Et un jour je suis arrivé dans les Antilles suite à l’organisation d’un voyage, une sorte de concours pour les représentants qui vendaient les rhums St James, et à l’époque il n’y avait pas encore la télévision, c’était juste avant le tourisme de masse. Quand je suis arrivé en Martinique je suis tombé amoureux de l’air tropical, du rhum, des filles… pour un garçon de 18 ans c’était une expérience exceptionnelle, et depuis ce moment je m’intéresse au rhum. Plus tard quand j’ai eu 27 ans j’ai monté ma propre société en achetant VELIER qui était alors une société qui existait déjà (mais très petite), et là je me suis concentré surtout sur les rhums.
D’ailleurs à quand remonte le premier rhum embouteillé chez VELIER ?
J’ai d’abord commencé par importer plusieurs marques de rhums (en étant importateur exclusif) dans les années 90, ce qui a tout de suite remporté un grand succès en Italie. Il faut savoir qu’ici le marché du rhum a vraiment décollé durant ces années là, et aujourd’hui la consommation de rhum a dépassée celle du whisky. Tous les hommes de moins de 40 ans consomment en majorité du rhum, et ont d’ailleurs commencé par boire du rhum et non du whisky. Et avec VELIER j’ai créé ce mouvement, cette mode de consommation.
Le premier rhum que j’ai sélectionné date de la fin des années 90 ; lors d’un voyage j’avais trouvé chez Damoiseau un rhum qui était ‘mis à part’ puisqu’il ne rentrait pas dans les normes de l’INAO (institut national d’appellation d’origine) car il avait un petit pourcentage de rhum de mélasse. Et à l’époque en Guadeloupe, on faisait exclusivement du rhum issu du pur jus de sucre de canne.
C’était un rhum qui datait de 1980 et encore à plein degré (à 60,3°), une sorte de bête noire, car Damoiseau ne pensait pas pouvoir le vendre. Je l’ai gouté et l’ai tout de suite trouvé exceptionnel, et j’ai donc décidé d’acheter tout leur stock et de l’embouteiller en le laissant à plein degré.
Après avoir fait affaire avec Damoiseau, je me suis rendu compte qu’il ne m’avait pas vendu comme convenu l’intégralité du stock, puisqu’ils ont sorti de leur côté un rhum de la même année… et au même degré, ce qui est assez surprenant. Cet embouteillage est sorti en 2002, un rhum vraiment exceptionnel. Et c’est à ce moment précis que j’ai ouvert le concept de full proof dans le rhum ; avant il n’y avait pas de rhum embouteillé à plein degré (au degré naturel, brut de fût). Et c’est après ça que j’ai commencé à travailler avec DDL (Demerara Distillers Limited) et Yesu Persaud (président de DDL).
Justement pourquoi êtes-vous le seul à pouvoir y accéder ? le reste des embouteilleurs se ‘contente’ d’importer du rhum des caraïbes pour le faire vieillir sous notre climat continental (principalement en Angleterre et en Écosse)
Vous savez à l’époque le rhum n’était pas un marché intéressant pour tous les importateurs. Et moi je suis le premier à être allé dans tous les pays des caraïbes, et tout le monde me demandait toujours « mais pourquoi êtes-vous intéressé par notre rhum??« . Et un jour je suis arrivé au Guyana où j’ai rencontré celui qui pour moi est le plus grand homme du rhum : Yesu Persaud ; je suis d’abord devenu le premier à importer leur marque phare El Dorado, puis ensuite Yesu m’a en quelque sorte pris sous son aile. Aujourd’hui il à 86 ans et il a tant fait pour le rhum ! Il y a de ça deux ans il me dit : « Luca, you are my friend, you are my brother, you are my son ». Et en 2003 il accepte de me vendre un petit quota de ses stocks, et c’est comme ça que Velier est devenu un petit associé de DDL. Il m’a donné l’opportunité de choisir parmi les nombreux vieux fûts de chez Demerara. Les bouteilles de chez Velier sont donc des embouteillages officiels car les bouteilles que je sélectionne viennent directement de chez eux, je sélectionne et ensuite nous embouteillons en Angleterre (au départ en Hollande).
Donc vous avez carte blanche, et au fil de balades dans les entrepôts vous pouvez sélectionner ce qui vous chante…
Oui même si souvent je dois me bagarrer avec Yesu pour qu’il me donne de très vieux fûts ! Il y a souvent une rivalité amicale, une bataille entre lui et moi car souvent il ne veut pas céder mais il fini toujours par m’en donner quand même (rires). Et c’est là que j’ai découvert l’énorme différence entre le vieillissement tropical et celui continental. Je vais faire pendant le Whisky Live à paris (NDLR: qui s’est déroulé du 28 au 30 septembre de cette année) une comparaison entre un rhum issu de la même distillation (le rhum rhum distillé à Marie Galante avec Capovilla) : nous avons pris dans la même chauffe un fût entier de rhum, et l’avons envoyé en Italie . C’est le premier cas scientifique où tu peux gouter exactement le même rhum, mais vieilli sous deux climats différents, et cette ‘expérience’ est très intéressante car la différence est en effet très impressionnante.
[ ci contre les entrepôts Diamond – photo de Luca Gargano ]
C’est pour cette raison que j’ai voulu laisser le stock de Caroni sur place. Au départ je n’imaginais pas -même en rêve- pouvoir trouver des milliers de vieux fûts abandonnés et pouvoir les acheter, c’est une histoire formidable! Et il aurait été plus facile pour moi de les envoyer en Europe, mais j’ai décidé justement de les laisser là-bas. Et cette expérience m’a une nouvelle fois montrée que le vieillissement tropical est plus que bénéfique, et cela même si la part des anges est beaucoup plus importante. J’ai l’habitude de dire qu’heureusement nos amis écossais n’habitent pas dans les Antilles, car ils seraient bien tristes! Quand tu penses par exemple que dans un fût de rhum de 25 ans plus de 90% s’est volatilisé avec le temps… les 10% restant montre l’énorme différence vis a vis d’un whisky.
Ce sont des rhums qui servent généralement (dans le cas des rhums demerara) en toute petite quantité pour l’assemblage de rhum, pour leur donner une identité, du panache, du caractère…
Oui, le rhum El Dorado est par exemple un assemblage de différentes ‘marks’ (NDLR: sorte de ‘référence’ ou de ‘marque’ nous renseignant sur la nature du rhum et sur l’alambic utilisé) : il y a généralement la référence PM (pour Port Mourant), Uitvlugt (ICBU), Enmore (EHP), et Albion (AN), qui font tous partis de ce mélange, de l’assemblage du El Dorado 15 ans.
Au Guyana il y a les deux alambics les plus incroyables au monde : l’alambic Port Mourant et Versailles… les deux alambics sont toujours côte à côte à la distillerie, mais on ne peut malheureusement plus distiller avec celui de Versailles car il y a de gros problèmes de manutention dû à son âge. J’espère pouvoir me procurer cette année les derniers fûts de Versailles…
Et c’est là qu’on s’aperçoit que Yesu était vraiment un homme génial, car quand il a décidé de tout centraliser à Georgetown, il a décidé de maintenir en vie tous les alambics. Une multinationale n’aurait jamais fait ça et aurait préféré s’en débarrasser pour des alambics qui produisent plus et plus vite…
Vous allez souvent au Guyana ?
Oui au moins une fois ou deux fois par an. Si tu vas au Guyana, tu comprends que c’est un pays vraiment à part, toujours dans la période coloniale, une mentalité très différente. Je me souviens la première fois que j’y suis allé, il ne voulait jamais me laisser sortir seul. il n’y avait aucun risque mais ils n’avaient pas l’habitude de recevoir quelqu’un, alors ils voulaient éviter les « risques ». Parfois je mettais le bras dehors et le chauffeur me disait « non non mr Gargano, rentrez à l’intérieure! » (rires). Yesu est un homme extraordinaire, il a vraiment créé quelque chose d’unique, et il continue encore à 86 ans…
Il est aujourd’hui quasi impossible de mettre la main sur certaines de vos premières bouteilles qui n’ont pourtant que quelques années, je pense aux premiers Port Mourant qui sont sortis, avec des millésimes de 1972, 74, 75…
J’ai cette chance exceptionnelle de pouvoir choisir de très grands rhums, et je pense honnêtement que dans quelques années les vieux rhums que j’ai eu la chance de sélectionner et de mettre en bouteille seront des objets collector, un peu comme les vieux whisky Macallan.
Les embouteillages de Port Mourant des années 70 sont en fait les seuls que j’ai acheté en Angleterre, d’où la mention sur la bouteille (NDLR: mention « partiellement vieilli en Europe ») ; C’est Yesu qui m’avait demandé de retrouver ces fûts qui avaient été vendu un peu par erreur, et qui étaient selon lui exceptionnels. Quand j’ai réussi à mettre la main dessus je les ai donc embouteillé. Tous les autres rhums sont des embouteillages officiels et donc vieillis intégralement au Guyana.
Le principe de « Pure Single Rum » vous est cher, une façon en soi de mettre un peu d’ordre dans un monde où il n’y a quasiment aucune législation en proposant des rhums issus d’alambics à repasse (pot-still)…
Les producteurs et les distillateurs ont aujourd’hui la possibilité de faire des rhums 100% pot still (à la différence des blend/assemblages), mais ne le font pas. Pourtant le résultat est un rhum qui sort à un degré d’alcool plus bas qu’à partir d’une simple colonne, donnant un produit qui a une capacité de vieillissement énorme, beaucoup plus complexe et donc intéressant.
Aujourd’hui on fait du rhum comme les écossais faisaient du whisky il y a 60 ans, en faisant un blend (assemblage) d’un rhum produit en colonne et d’un rhum produit en alambic à repasse (pot still) : Appleton, Diplomatico,… mais demain matin Appelton peut très bien décider de faire un embouteillage 100% pot still.
Mais vont-ils le faire ? c’est souvent une histoire de gros sous et le marché est-il assez intéressant pour eux ?
Les premiers single malt n’ont été embouteillés officiellement que dans les années 1967, comme Glenfiddich, et on peut dire que c’était hier! Et bien dans le rhum il va se passer exactement la même chose. Moi je suis sûr dans les 2 ou 3 ans à venir il y aura pas mal de distilleries qui vont se lancer dans les embouteillages 100% pot still, et là, ce seront des produits qui vont prendre beaucoup de valeur, et qui vont élever la perception des consommateurs sur le rhum.
Sur des stands je rencontre souvent des gens qui viennent déguster mes produits et qui me disent : « moi je suis amateur de whisky et je n’ai jamais bu de rhum ; le rhum c’est un produit assez basique et tout ça, mais vos rhums sont exceptionnels et ils peuvent être comparé à de grands whiskys« , donc les choses bougent et aujourd’hui il y a encore assez de distilleries qui peuvent faire demain matin des embouteillages de Pure Single Rhum. Sans être pour autant un label ou quelque chose d’officiel cela pourrait au moins être une catégorie créée par des passionnés comme vous et moi et ce serait une très bonne chose, pour faire comprendre la différence entre un rhum distillé 100% dans pot still, et un rhum industriel, distillé dans une colonne à 95% d’alcool.
Pouvez-vous nous parler de votre projet commun avec Capovilla, RHUM RHUM ?
C’est l’aboutissement d’un rêve, d’une idée que j’avais quand j’avais 18 ans et quand j’étais dans les Antilles : produire un rhum agricole d’une façon différente. Et c’est là que RhumRhum est né à Marie-Galante, en collaboration avec mon ami Capovilla qui est le meilleur distillateur au monde.
Pour ce projet nous avons amené deux innovations techniques et non pas technologiques : nous faisons fermenter le pur jus de canne à sucre sans ajouter d’eau, et nous sommes les seuls à le faire. Nous ne distillons que le pur jus, et faisons ensuite une longue fermentation de 10 jours, pendant lesquels nous contrôlons la température, et c’est ça qui développe les arômes uniques de la canne a sucre. En fait nous distillons la canne a sucre comme on distillerait une poire ou une pomme. Et après nous avons deux petits alambics en cuivre à bain marie et nous faisons une double distillation. Tout ça donne le rhum blanc RhumRhum, et aussi le rhum Libération qui est en fait sa version vieillie.
En ce moment je m’occupe de Liberation 2012 (embouteillé en 2013). La date fait référence au moment où nous assemblons le rhum, où nous le ‘libérons’… le premier embouteillage n’avait pas 3 ans mais plutôt 2,5 ans (Liberation 2010) ; Et celui que nous venons d’embouteiller aura 5 ans et le résultat est exceptionnel, il est meilleur que le premier embouteillage. C’est exactement le même produit mais plus âgé, ce qui permet de suivre son évolution.
[ les alambics en cuivre qui servent à la fabrication de la gamme Rhum Rhum – photo de Luca Gargano ]
Avez-vous d’autres projets en cours dont vous aimeriez nous parler ?
Je pense aujourd’hui avoir la plus grande collection de rhums ‘disparus’, c’est à dire plus commercialisés. Et je veux faire partager cette collection parce qu’il y a vraiment de vieilles bouteilles extraordinaires, des rhums des années 70, 80, 90…. Et je proposerais certaines bouteilles à vendre sur le site.
Sinon en ce moment je suis entrain de lancer mon dernier projet, un projet qui me tient personnellement très à cœur : le Clairin de Haiti. Peu de personnes connaissent le Clairin, et pourtant ils sont exceptionnels. Il y a à Haïti des variétés de cannes à sucre qui sont disparues et de très vieilles variétés de cannes comme la canne Cristaline, qui sont encore cultivées de manière très naturelle, sans chimie, en Bio 100% disons, sans savoir que c’est bio. Et ce sont les seuls rhums au monde qui fermentent avec leur levure naturelle dans le jus de canne. Et au niveau aromatique c’est vraiment extraordinaire. Moi en ce moment je suis fou de Haïti et du Clairin Haïtien…
Et je viens tout juste d’avoir l’autorisation du gouvernement pour ouvrir ma propre distillerie de Calirin à Haïti, sur une petite île au sud d’Hispanolia : L’Île-à-Vache. C’est une superbe nouvelle et le début d’une nouvelle et grande aventure.
[ ci-dessus les rhums RhumRhum et les 3 Clairins déjà commercialisés et en provenances de petites distilleries Haïtiennes : Casimir (53,7°), Vaval (48,7°) et Sajous (48,1°), tous déjà disponibles à la vente au prix de 35/39€ ]
Fin de la première partie de notre entretien avec Luca Gargano. J’espère que vous aurez apprécié de le lire autant que j’en ai eu à le réaliser. Nous publierons bientôt la suite, juste le temps de vous publier une note ou deux des rhums Velier par exemple. Lors de la suite et fin de notre entretien avec Luca, nous discuterons plus en détail des rhums qu’il a sélectionné et des nouveautés qu’il nous réserve…
En attendant n’hésitez pas à participer en postant vos commentaires plus bas.
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Bravo Cyril ! Très joli interview ! N’hésites pas à me contacter si tu as besoin davantage de photos de bouteilles etc…
Nicolas
Merci Nicolas
Dans la deuxième partie il y aura plus de photos de bouteilles, dont les prochains Caroni à sortir et le Ron Papalin 🙂
Superbe interview je me suis régalé à le lire il me tarde vraiment la suite….
Gaetan
merci Gaetan, il faut dire que le monsieur est passionnant !
BRAVO, très belle et intéressante interview i
Merci Jerry!
Lucas est un passionné, et ça se ressent très bien dans cette interview.
Superbe interview! Très intéressant… J’ai hâte de lire la suite!
merci Benoit 🙂
Bravo pour l’interview. Un plaisir de lire cet article.
merci Cedric, en espérant que la deuxième partie remporte autant d’enthousiasme
merci, vivement la suite !
Hello Cyril,
Un très bel article qui respire la passion pour le Rhum ! Toi qui l’a rencontré en chair et en os, qu’est-ce qui t’as le plus marqué chez ce Grand Monsieur ?
Salut Jean-Eric
je n’ai pas eu le plaisir de le rencontrer pour le moment.
l’interview est tiré de deux entretiens téléphoniques passés en septembre et octobre
Bravo Cyril, très intéressant, vivement la suite
merci tout le monde…
Superbe interview et superbe personnage qu’on a envie de rencontrer. Ce que j’apprécie aussi c’est qu’il fait ses rhums par passion pour le rhum et non pour l’argent : D’autres que lui proposeraient ses rhums uniques à des prix rédhibitoires, alors qu’ils restent accessibles malgré des quantités limitées et une qualité que l’on rencontre rarement.
L’interview donne aussi l’envie de faire un voyage au Guyana, ne serait-ce que pour aller visiter la distillerie DDL.
Entièrement d’accord avec toi sur l’accessibilité des rhums embouteillés par Velier, il ont en effet un rapport qualité/prix très intéressant, et ceci même si ça peut sembler cher au premier abord. Et dire qu’ils vont tous disparaitre un jour…
Bonjour,
Idem, un grand Bravo pour votre passionnante interview.
Animant qques Clubs dégustation Rhums (surtout de chez Velier) je constate que pas mal d’info de votre interview avaient été naturellement échangées avec les participants de mes dégustations. Sans le savoir.
Non seulement Luca Gargano est passionnant, accessible et parle très bien des Rhums mais ses Rhums sont passionnants, accessibles et parlent très bien du Rhum !
Un homme qui sait mettre sa passion en bouteille, sans compromis, sans perdre une goutte, c’est la classe !
merci
la grande classe en effet 😉
On peut en savoir plus sur vos Clubs de Dégustations ?
This is one of the most interesting rum reading i ever experienced! thanks for sharing this with us.
Merci Helena! 🙂
Bravo pour cette interview
je suis devenu un aficionado de ton site pour ma sélection de rhum
Merci pour cette passion que tu nous transmet
j’espère découvrir très rapidement ces rhum fait sur ce vieux alambic de Port Mourant
Bonjour Hervé
merci de suivre le site 🙂
Pour commencer en douceur tu peux partir sur le Pusser’s navy Rum de 15 ans, ça te donnera une première idée. On le trouve facilement sur la toile et pour pas cher
Bonjour!
Est ce que tu as gouté les Clairins? Ils m’intriguent bcp du fait de l’idée derrière (cannes cultivées naturellement etc)
En quoi se différencient-ils?
Salut Thomas
Les clairins sont des ovnis gustatifs, très intéressants et uniques. Tu peux essayer le Sajous les yeux fermés…
Le Vaval semble très alléchant aussi!(Enfin ils le sont tous les 3…ahaha)
Mais je crois que tu n’as pas eu l’occasion de le gouter encore?
Non je n’ai toujours pas eu l’occasion de goûter le Vaval, mais le Sajous semble remporter l’unanimité