Trio de Caroni

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Nous ne nous sommes jamais trop attardé sur les Caroni, et encore moins sur les embouteillages de Velier. Et pour cause… avec un nombre incalculable d’embouteillages, il n’est pas simple de s’y retrouver, et beaucoup plus aisé -et rapide- de s’y perdre. Pire que ça, il devient de plus en plus difficile aujourd’hui de se procurer les anciens millésimes (à l’instar des Demerara), avec une augmentation de 500% sur le prix de départ en à peine 5 ans… C’est pourtant une des rares occasions qu’il nous ait donné de goûter autant de millésimes de ce style si caractéristique aux notes d »hydrocarbures et, qui plus est, intégralement vieillis sur place.

La sortie récente du Caroni 17 ans est l’occasion de revenir sur les précédents blends (12 et 15 ans d’âge). Des rhums abordables en terme de tarif, et sortis en suffisamment d’exemplaires pour pouvoir y goûter sans se ruiner (respectivement 60, 80 et 100€ en moyenne, tout de même). Le degré permettra aussi de mettre en valeur les caractéristiques pétrolifères de ces rhums uniques en leur genre.

 

 

Caroni 12 ans / 50°

« 100% Trinidad Rum », et pour cause, les rhums qui composent ce blend (assemblage) ont vieilli 12 années sous les tropiques, tous distillés en 2000 et vieillis en fut jusqu’au 12 janvier 2012. 60% de part des anges plus loin…

Un rhum gras, ambré clair et bien brillant ; les jambes sont énormes et se dressent tels des barreaux sur le verre.
Au nez, c’est chaleureux et plutôt élégant. Ce n’est pourtant pas ce qu’on attend généralement de ces rhums aux relents de garage ou de station essence. Alors il y a des notes d’hydrocarbures, certes, mais délicatement vanillées, voire même chocolatées. Il y a ici pas mal d’exotisme, de cardamome et de réglisse, dans un bel équilibre et une certaine finesse aromatique. Ajoutez-y des notes grillées, même fumées (chêne), de la cannelle, et une touche animale de viande séchée ; quelques herbes folles et rafraîchissantes de menthe. Avec du repos, le côté pétroleux et caoutchouteux ressort.

En bouche c’est huileux sans être trop gras, puissant mais équilibré. Les notes boisées, tanniques, toujours grillées/fumées semblent très bien maitrisées, chaudement épicées et finement vanillées. On retrouve des fruits secs et exotiques (banane), et une pointe de menthol très agréable. C’est chaleureux et frais à la fois. La fin de bouche est longue et toujours fraîche, capiteuse, réglissé, et la parenté avec les stations essence revient telle un souvenir brumeux, et cachée par la fumée de Gitanes. Et toujours ce côté mentholé du plus bel effet qui casse magnifiquement la fin de bouche.

Vous souhaitez gouter au style Caroni ? Cet embouteillage vous permettra surement d’aller plus loin, ou pas. Note: 85

 

 


 

 

 

Caroni 15 ans / 52°

Cette fois-ci, vieilli 10 années à Trinidad et 5 ans au Guyana, où Luca Gargano fait stocker son rhum, bien résolu à laisser les anges tropicaux siroter son rhum (les vrais, pas les continentaux).

Gras, ambré et légèrement cuivré, le rhum laisse entrevoir des jambes surdimensionnées.
Au nez, c’est plus alcooleux, et moins élégant que sur le 12 ans ; les fruits sont exotiques et matures, légèrement piquants et passés (banane, mangue, abricots secs), et chocolatés. Le côté phénolique et les notes pétrolifères apparaissent, comme légèrement fumées, très fines, et les fruits à coques (noix) sont grillés. Sûrement plus complexe et mature que le 12 ans, mais moins exubérant.

En bouche, c’est gras et collant, et très agréable, facile d’entrée ; il y a là des fruits exotiques passés (banane, ananas, mangue), résolument exotiques et même confits, comme fondus avec des notes d’asphaltes sucrées et chaudement épicées. L’impression de résine douce et sucrée en bouche, presque mielleuse. Ça passe très bien, plutôt facilement, et c’est résolument fruité.

La fin de bouche est longue, fumée et goudronnée, mais toujours avec cette exotisme gourmand (banane) et opulent, épicé comme il se doit.

Alors que le 12 ans met l’accent sur des notes d’asphalte, celui-ci est plus exotique et fruité. Plus mature et complexe, la bouche est plus grasse voire mielleuse et sucrée. Toujours du Caroni de Haut Vol. Note: 83

 

 



Caroni 17 ans / 55°

Issu de rhum millésimé 1998, 80% de perte, distillé en février 98 et laissé à vieillir jusqu’au 22 septembre 2015.

La robe se fait cette fois-ci cuivrée et toujours aussi scintillante, grasse et aux larmes nonchalantes.
Au nez, c’est encore un peu plus complexe et mature, condensé, concentré. On se plonge dans un nez empyreumatique aux notes de fèves de cacao grillées, de chêne fumé, mais aussi d’olive noire, de vieux cuir classieux, d’abricot confit, voire rôti par quelques litres de térébenthine. Ce rhum dégage une odeur qui vous obsède et qui vous entête, et le voyage peut commencer: on passe d’un paysage rural, du garage du coin au verger du voisin (pomme, poire), jusqu’aux iles chaudes et humides aux chemins parsemés d’orangers. Est-ce les 17 ans ou les 55°, aucune idée, mais la maturité de ce rhum est exaltante, et bougrement intéressante, en plus d’être plaisante. Et plus le temps passe, et plus on y prend du plaisir.

La bouche est ample et concentrée, et répond idéalement au nez, rempli d’exotisme et de délicatesse, dans un ensemble fumé et très classieux, posé et mature. Les 55° passent inaperçus, noyés dans une ambiance mielleuse et chaleureuse, un rhum à mâcher longuement pour en apprécier toutes les subtilités. On retrouve tantôt les fruits du verger, tantôt ceux des îles, dans un duo bien rodé et fusionnel, teinté de feuille de tabac et de cannelle, de cuir et de soleil. La fin de bouche est extra longue pour un rhum toujours très bien équilibré, sur ces fruits plus ou moins chauds (abricot, prune, pruneau), fumés et finement boisés. Longueur et finesse, tout y est.

Quel bel équilibre, quelle belle concentration. On en boirait des litres s’il n’y avait pas cette fichue modération, et ce bon sens qui pousse au sérieux. On y revient facilement, et toujours avec autant de plaisir. Note: 88

 

 

 

Belle idée de sortir des blends successifs, ce qui permet de voir l’évolution d’un Caroni avec quelques années de plus (de vieillissement tropical), et avec un degré qui augmente légèrement avec l’âge. On reste sur des tarifs très intéressants si l’on compare à des rhums pas tout à fait du même âge et vieillis sous nos latitudes. A boire et à acheter avant qu’il ne soit trop tard. Et dans l’attente d’un éventuel 20 ans ??

90 et + : rhum exceptionnel et unique, c’est le must du must
entre 85 et 89 : rhum très recommandé, avec ce petit quelque chose qui fait la différence
entre 80 et 84 : rhum recommandable
75-79 POINTS : au-dessus de la moyenne
70-74 POINTS : dans la moyenne basse
moins de 70 : pas très bon

 

Comments
23 Responses to “Trio de Caroni”
  1. Nico dit :

    Merci pour ce comparatif, après coup ça semble si évident que l’on s’étonne de ne pas avoir vu de compte rendu de ce type plus tôt.
    Je ne suis pas un fou de Caroni mais ta description du 17 ressemble à un sans faute, ça ne m’arrange pas du tout cette histoire ! Les lignes bougent tout le temps mais c’est ça qui est bon 🙂

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  2. Cyril dit :

    Salut cyril ! 😉
    Un peu de mal avec les arômes de bitumes… 😉 mais je me laisserai peut-être tenté par le 17 ans….Ds le pire des cas, je l’apprécierai ds qques années, qd je serai grand 😉 (je suis bien passé du Diplomatico et autres sucreries au Savanna Lontan alors…. 😉 )
    @+

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  3. Seb dit :

    Bonjour Cyril;

    J’ai pu dégusté le 12 et 15 ans cote a cote.
    le premier m’a paru bien plus approchable et gourmand.
    Le second était davantage asséchant, peut être un style pour palais plus averti
    ?
    J’aurais l’occasion de goûter le 17 ans très bientôt.)
    Peux tu m’en dire davantage sur le vieillissement pratique sous les tropiques et celui effectue en Europe? Peut être l’as tu déjà détaillé dans l’un de tes articles?

    Merci

    Seb

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    • cyril dit :

      Salut Seb
      pour le vieillissement, sous les tropiques il est clairement plus rapide, et les conditions de maturation sont très différente d’un vieillissement continental (en Europe), au delà du fait qu’il peut paraitre absurde (et moins authentique) de faire un vieillir un produit ailleurs que dans on pays d’origine… Voit-on un Whisky vieilli aux Antilles ? Un Cognac vieilli au Guatemala etc…

      Il existe déjà de très bons articles sur le sujet, dont un excellent dans le dernier numéro du magazine Fine Spirits (en kiosque actuellement, vendu avec Whisky Magazine), fait par la journaliste Cécile Fortis et avec comme intervenants Luca Gargano, Grégory Neisson, John Barrett (Bristol Spirits) et Alexandre Gabriel (Plantation). Il y a aussi un autre article sur le même sujet (mais traité différemment) dans un numéro de Rum Porter, écrit par Alexandre Vingtier je crois.

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      • Nico dit :

        L’idée d’un whisky ou d’un cognac vieilli aux Antilles me paraît assez séduisante par contre, je serais bien curieux de voir ce que ça donne !

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        • cyril dit :

          Hello Nico
          j’aurais tendance à préférer -dans l’idée- laisser un alcool vieillir dans son pays d’origine, par principe, mais que ce soit niveau Cognac ou Whisky, c’est assez réglementé pour que ça n’arrive pas, ou sous un nom différent…

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          • Nico dit :

            Bien sûr, ce serait bizarre de voir un Islay vieilli à Trinidad, et ce serait d’une superficialité suspecte, je me demandais juste ce qu’un vieillissement plus brutal apporterait ou au contraire dans quelle mesure cela desservirait un whisky.

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          • cyril dit :

            je ne connais pas le sujet mais peut etre que certains ont déjà tester la chose ?

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  4. laurent dit :

    Hello

    Miam, des Caroni ! 🙂
    J’avoue que les premiers descriptifs ne m’engageaient pas ( qui a envie de boire un truc qui « sent le pétrole »?!) mais quelle surprise à l’ouverture de mes premiers échantillons !

    J’ai gouté le 12 ans et le 15 ans, j’ai aimé les deux mais contrairement à toi je préfère le 15 dont je me suis acheté une bouteille. Simple question de goûts bien sur, mais c’est vrai que ces arômes de fruits exotiques de toutes sortes font surement passer un peu plus facilement le côté goudron.
    Hélas cette bouteille a déjà pris 10-12€ chez tous les vendeurs depuis février…. hallucinant. ca n’annonce rien de bon.

    Du coup je me dis qu’il va falloir que je m’offre un autre Caroni avant que les prix deviennent débiles, quitte à le garder « en réserve », mais il y a l’embarras du choix. Entre les différents millésimes de 17 ans, les autres embouteilleurs…
    Je me tâte pour acheter un 17 ans. J’ai également goûté 2 Mezan, vraiment dommage qu’ils ne soient qu’à 40° (mais quelle délicatesse sur leur Caroni 1996 quand même) Il y a quelques Caroni chez Bristol aussi, à 43 ou 46° ce qui est déjà mieux mais un peu faiblard quand même. Ils sont biens ? D’autres suggestions de bons Caroni qui ne soient pas vendus à 250€ ?

    Merci pour tous les derniers articles, tu gardes bien le rythme 😉

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    • cyril dit :

      Salut Laurent

      Chez Bristol le 74 et le 89 sont excellents, et chose plutôt rare (hors Velier) vieillis sous les tropiques. Les Rum Nation sont assez ‘faciles’ car plutôt fruités, et sûrement idéal pour ceux que ces notes pétrolifères pourraient refroidir.. Sinon il suffit d’aller voir du côté des ‘petits’ embouteilleurs indépendants, genre The Rum Cask qui proposent toujours des prix hyper interessants (pour le même rhum vendu ailleurs des fois deux fois plus cher)

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  5. laurent dit :

    OK merci ! J’allais justement te demander ce que valaient les bouteilles de chez Rhum Cask… Je vais tester, tant qu’il y en a 😉

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    • cyril dit :

      il y a surtout la possibilité de leur commander des samples, et donc de tout gouter à un petit prix, avant éventuellement de se laisser tenter par plus grand 🙂

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      • laurent dit :

        Salut Cyril

        The Rhum Cask c’était un excellent conseil, après l’échantillon je me suis acheté une bouteille de leur Caroni 18 ans. Surement moins équilibré que les Vélier mais plus « sauvage » si j’ose dire (en même temps à 64°comment pourrait-il en être autrement?!).
        Là je suis en train de découvrir ceux de chez Rum Swedes…

        Pour en revenir au trio de chez Vélier : je viens de goûter le 17 ans… pour être vraiment honnête je lui ai trouvé un petit plus par rapport au 15 ans, mais pas si différent. J’aurais eu les yeux bandés j’aurais eu l’impression de reconnaitre ma bouteille de 15 ans ! Il faudra que je fasse une dégustation avec les 2 verres côte à côte pour mieux sentir les différences sans doute.

        à+

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        • cyril dit :

          Salut Laurent,
          Rum Cask, Swedes, tu sais te faire plaisir 🙂 tu découvres quoi chez Swedes ?
          la dégustation face à face c’est l’idéal, après les 15 et 17 ont pas mal en commun, et enterrent assez facilement le 12 d’ailleurs (on fini pas complétement l’oublier). Je vais ré essayer aussi 😀

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          • laurent dit :

            Attends pour Swedes j’en suis seulement aux échantillons, on verra si je suis suffisamment sous le charme pour débourser le prix d’une bouteille. J’ai pris les 2 Caroni (1997 et 1999) et le Guyana Port mourant 2002.
            Le port mourant ne passe pas. C’est pas la première fois que je mets mon nez dans ce type de rhum et bèèèh !!! j’aime vraiment pas… Ca doit juste pas être mon style de rhum.
            Le Caroni de 1997 m’a beaucoup plu, reste à goûter le 1999 qui sera surement très différent vu sa couleur.

            Chez Rum cask j’avais pris le lot de 9 échantillons qu’ils proposent. Très instructif ! Ça va du plus exquis au plus bizarre. Au final j’ai pris une bouteille de leur Caroni de 18 ans : on a qu’une vie ! Et pas plus cher qu’un Vélier finalement.

            à+

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          • cyril dit :

            Port Mourant c’est spécial oui, et sûrement pas le genre de rhum à boire tous les jours 😉

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  6. Le Glaude dit :

    Bonsoir à tous, les 12 et 15 ans je ne connais pas, par contre le 17 ans je l’ai goûté (plusieurs fois : j’en ai une quille), et il est franchement bon le bougre !

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  7. laurent dit :

    Salut

    Pour ne pas mourir idiot j’ai donc fait la dégustation comparative du 15 et du 17 ans.
    J’avais dans un coin de ma tête l’idée stéréotypée que le 17 ans serait forcément meilleur… Tout ça reste affaire de goûts mais finalement j’ai une petite préférence pour le 15 ans ! Comme quoi… Bon après les deux sont quand même très proches. Ayant déjà une bouteille de 15 ans j’aurais peu d’intérêt à prendre le 17 et pour le même prix je ne regrette pas d’avoir été voir du côté de nos amis allemands et suédois 😉

    Tiens j’ai une question qui me taraude depuis un moment : que faisait Caroni à ses rhums pour qu’ils soient si particuliers : fermentation ou fûts inhabituels ? Je n’ai retrouvé rien de comparable chez d’autres marques. Je suis assez surpris (et déçu!!) qu’on ne cherche pas à copier leur style vu le succès de ces bouteilles.

    à+

    0
    • cyril dit :

      salut Laurent
      merci beaucoup pour ton retour, c’est vrai qu’entre 15 et 17 ans la différence n’est pas forcément notable, en tout cas sur le papier. Les 2 sont bons mais une bouteille suffit amplement après tout 🙂

      Caroni a commencé à distillé en 1918 avec une colonne en fonte (cast iron), puis 25 ans plus tard avec une colonne coffey en bois. Une fois la machine lancée et la production (et le succès) bien installé, ils ont installé en 80 une quadruple colonne, plus moderne, pour produire toujours plus et répondre à la demande. Ces différents changements ont sans doute influé sur la qualité et l’identité des rhums produits

      0
  8. Antoine dit :

    Bonjour Cyril,

    Merci pour vos articles et surtout pour votre prose.
    Une petite question me taraude depuis quelques jours. Comment se fait-il que sur le Caroni 15 et 17 ans les deux ont la même date de distillation de 1998. Il semble que ce soit la même cuvée? Alors comment expliquer que le 17 ans soit plus alcoolisé que le 15ans? (la logique voudrait que ca soit le contraire).
    Et dernier fait, qui là vraiment me mets un grand doute. Voulant découvrir par mon propre palet le gout du 17 ans, je me suis procuré une bouteille. Sur la face de la boite, il s’agit bien d’un 17 ans, mais sur le côté de la boite il est clairement écrit en anglais (lignes 11;12) « distilled and matured for fifteen years on the island. » Soit 15 ans de comme de par hasard…. De plus un papier à l’intérieur de la boite un papier est inséré qui dit je cite: « ERRATUM. On line twelve, the second word ‘fifteen’ should be read ‘seventeen’. »

    Et le je dois avoué que cela fait beaucoup de coïncidences, surtout pour deux rums, dont tout le monde semble les confondres.

    Par avance merci pour tes précisions et surtout ta bonne santé et bonne dégustation.

    Cdt,

    Antoine

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    • Antoine dit :

      Encore un petit point. Il est écrit de partout qu’il s’agit d’un 110 proof, or sur le dessus de la boite, on peut y voir un petit autocollant indiquant nouveau 110 proof, mais à la grande surprise si on vient à l’enlever, on découvre 104 proof…. tout comme le 15 ans!

      je me pose de plus en plus de question quant au réel contenu du 17 ans.

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    • cyril dit :

      Bonsoir et Antoine et merci
      ce sont des assemblages de plusieurs futs de 98, et les deux ont été réduits, c’est un choix volontaire de Velier (d’où les différences) ; Pour ce qui est des boites, une bête erreur d’impression comme ça peut etre aussi le cas sur quelques Demerara. ça ne met pas fforcément en confiance mais il s’agit bien d’un 15 et 17 ans d’âge

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