Worthy Park

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Intéressons-nous à Worthy Park, plus ancienne sucrerie et distillerie de Jamaïque (1710) toujours en activité, mais qui aura arrêté la production de rhum en 1950, suite à une production de rhum jugée trop excessive en Jamaïque, au sortir de la seconde guerre mondiale. Elle reprendra du service il y a un peu plus de 10 ans (en 2005), utilisant une mélasse locale ensemencée de levures cultivées sur place, pour trois types de fermentations différentes : un rhum dit « léger » (light) qui contient entre  60 et 119 esters, un rhum « medium » (120-239) et un rhum « lourd » (heavy) qui peut en contenir jusqu’à 360 (et même au-delà selon les demandes). La distillation s’effectue via un alambic à repasse à double retors (d’une capacité de 18 000 litres) qui produit quotidiennement 4000 litres de rhums (qui sortira à 85°). La distillerie détient un stock de plus de 9000 fûts de Bourbon.

Worthy Park propose des rhums moins typiques que Hampden par exemple, dans un registre plus léger mais tout aussi intéressant. Pour comparer, la distillerie Hampden peut produire des rhums lourds qui vont jusqu’à 1600 esters, le maximum autorisé par la Jamaïque ; un rhum utilisé entre autre dans l’élaboration du Rum Verchnitt en Allemagne.

La distillerie Worthy Park propose ses propres marques, le blanc Rum Bar (65°) depuis 2007, et le Worthy Park Gold (4 ans), en plus de fournir les habituelles embouteilleurs indépendants européens : Rum Nation, Compagnie Des Indes, Our Rum & Spirits, Mezan, Bristol Classics, Kill Devil, Rum Albrecht et The Rum Cask avec un 4 et 9 ans. Ces embouteilleurs proposent pour la grande majorités des rhums millésimés 2005.

Pour cette dégustation, nous nous intéresserons à 2 blancs, celui de Rum Nation et le fullproff de Habitation Velier ; et pour les vieux, direction The Rum Cask et son 9 ans, et l’Habitation Velier de 10 ans. L’occasion de comparer 2 rhums du quasi même âge, mais au vieillissement très différent, seul Velier sortant un rhum entièrement vieilli sous les tropiques. Et l’occasion de goûter le premier millésime à sortir depuis la ré ouverture de la distillerie.

 

The Rum Cask Worthy Park 9 / 57,5°

9 ans révolu pour ce rhum distillé en 2005 (à la réouverture de la distillerie donc) et embouteillé en 2015 à 57,5° (édition limitée à 200  bouteilles de 50cl). Il existe aussi un 4 ans, vendu comme mixer par le même embouteilleur.

La robe est d’un vieil or, ambré clair, très brillante et huileuse ; se dessinent des larmes épaisses qui retombent très lentement.
Au nez, c’est très avenant et gourmand, très loin des lourdeurs jamaïcaines puantes, on est plutôt ici sur des fruits exotiques mûrs et très fruités, gorgés de sucre et de soleil. De la banane surtout, à maturité parfaite, tirant légèrement sur un arôme bonbon. Le tout finement caramélisé, avec un soupçon de cannelle et de vanille, pour un rhum hyper plaisant.

En plus de la banane, on retrouve de l’ananas, de la pêche, de l’abricot, avec un boisé assez fin, tirant sur le tabac, et avec beaucoup de fraîcheur: citronnelle, anis, fleur d’oranger du Mexique ; Ce 9 ans est très parfumé, fruité et florale, et montre une très belle maturité au nez, séduisant et gourmand.

Alors que le nez laisse imaginer une bouche onctueuse, elle apparait plutôt douce mais puissante. D’abord sur une rasade de chêne, fumé (feuille de tabac), de l’anis et des herbes fraîches, de la banane ; l’alcool pique un peu mais rapidement le rhum englobe le palais, acidulé, délivrant comme une sève en bouche, et des herbes en quantité. Les fruits reviennent, toujours exotique (mangue, ananas), et le rhum apparait maintenant comme phénolique. C’est très bon mais ça va dans tous les sens, déconcertant sans être très équilibré ni excessivement complexe. On imagine que le rhum aurait gagné en maturité avec plus de vieillissement, ou peut-être tout simplement avec un vieillissement 100% tropical ?

La fin de bouche est très douce, moyennement longue, sur des fruits au sirop, doucement épicés, puis de la vanille et du caramel. Le verre vide rappelle le nez, gourmand et séduisant.

Loin d’un rhum ‘dunder’ et très lourd, celui-ci offre une palette plus facile, moins lourde, plus fruité et gourmande, surtout au nez. La bouche tranche et propose un rhum plus exubérant, multi directionnel. Note: 85

 

 


 

 

 

Forsyths WP 2005/2015 / 57,8°

« Jamaica Pure Single Rum », et première distillation depuis 1962, à la ré -ouverture de  la distillerie en 2005 ; embouteillé en 2015 après 10 ans de vieillissement entièrement tropical, avec une part des anges supérieure à 64%, et brut de fût (57,8°).

Robe d’un vieil or très classieux, huileuse et gracieuse, ultra brillante.
Au nez, l’alcool se dissipe rapidement et laisse place à des odeurs légères  et agréables, et confirme que nous somme face à un rhum au profil léger, et une nouvelle fois loin des standards ‘puants’ jamaïcains. On retrouve un exotisme rompu (banane, ananas), caramélisé et légèrement fumé (tabac), et même chocolaté (chocolat au lait).

Le profil est plus empyreumatique que le Rum Cask et plus complexe, et le nez fait rapidement penser à une banane braisée au barbecue avec son coulis de chocolat chaud. Le rhum évolue et le repos lui fait un bien fou: on sent arriver un bâton de réglisse qui se marie à merveille avec le chocolat, puis des épices douces (cardamome) réchauffent une poignée d’abricots poêlés, que l’on aurait fait mijoter avec des herbes aromatiques fraîches (de Provence?). C’est chaud, gourmand, fruité, et on est bien au-dessus du verre ;un rhum réconfortant, qui n’est pas sans faire un peu penser à Reimonenq, mais sans écœurement.

En bouche, c’est huileux et puissant, dans un profil médicinal : le chêne (piquant/incisif) se mélange à l’iode marin et aux fruits séchés, puis à la réglisse, de l’anis et un tas d’herbes fraîches pour une bouche très rafraichissante. On retrouve cette impression dans le rhum blanc, avec un côté mentholé/sève de pin, qui donne toute une dimension en bouche ; autant le nez est gourmand et réconfortant, autant la bouche est tonique et végétale (frais), rafraîchissante. Beau contrepieds, et loin de l’ennui, on est sur une bouche similaire au Rum Cask, mais plus concentrée, plus grasse et surtout plus complexe ; comme si le vieillissement tropical avait transformé la bouche de ce rhum. Très intéressant de voir la différence, qui n’est pas flagrante au nez, mais tellement en bouche.

Un trait d’eau lui retirera un peu de fougue et lui réussira bien, relavant l’exotisme. La fin de bouche est longue, toujours rafraîchissante, herbeuse, et même métallique sur la fin, avec en tache de fond un exotisme épicé qui assèche légèrement la bouche, et qui persistera de longues minutes.

Un rhum, et un nez, très fin et gourmand à la fois, pâtissier. La bouche propose une autre facette, hyper rafraichissante et mélangeant les fruits exotiques à un boisé incisif et des herbes à foison, mais en restant concentrée et plutôt grasse. Ce rhum apporte docce qui manquait à l’embouteillage de The Rum Cask, avec plus de complexité, pour se rapprocher au maximum du nez. Pari réussi. Comme pour les Demerara, Velier montre la différence, et on imagine que ce n’est qu’un début…avec déjà un Hampden de 6 ans qui s’annonce phénoménal. Note: 88

 

 


 

 

Forsyths WP 151 Proof / 75,5°

Un rhum blanc cette fois, toujours de chez Worthy Park (WP), embouteillé à 75,5°. Le rhum a subi une fermentation exceptionnelle de 3 mois, sur la demande de Luca Gargano, pour un taux d’esters de 502 gr. L’étiquetage est assez clair, est un avertissement indique de ne pas boire le rhum pur, mais de l’utiliser exclusivement en cocktail. A noter qu’il existe aussi une version réduite de ce Forsyth, cette fois à 57°.

Une robe très grasse, des jambes collantes, mais qu’espérer de plus pour un rhum titrant plus de 75° ? Au moins le liquide n’attaque pas le verre, c’est déjà ça.
Au nez, la précaution est de mise, et les têtes de mort qui ornent la contre- étiquette prennent toutes leur sens. Nul besoin d’approcher de très prêt le nez pour sentir la puissance aromatique de ce jamaïcain, 20cm suffisent. Ce blanc apparait très minéral, très puissant et sauvage ; des odeurs de vernis entêtantes se mélangent à la rondeur de fruits exotiques séchés et rompus, de banane et d’ananas ; des fruits rendus acides suite à abandon total, et des agrumes putréfiés. La part végétale est aussi bien présente, fraîche (herbe) et mentholée, avec une pointe de poivre et de gingembre, et de l’artichaut vapeur. Étonnamment, les 75,5° passent plutôt bien, très bien même, avec un alcool très bien intégré et fondu dans l’ensemble. Les agrumes se font encore plus présents avec le repos, apportant beaucoup de fraîcheur au nez, épaulés par un menthol glacial, et toujours cet artichaut. C’est opulent et gourmand, et tellement doux pour 75,5°.

Un trait d’eau ouvre considérablement le nez, sur une palette plus fraîche, aux accents d’agrumes et de menthe, avec toujours une banane, cette fois bien mûre. Que ce rhum est frais!

En bouche, l’attaque est grasse et presque collante, avec cette impression que l’alcool s’évapore, laissant les arômes exploser dans une onctuosité extrême. Un vrai feu d’artifice aromatique…c’est d’abord sucré, végétal, iodé, et le degré passe merveilleusement bien, sans agressivité, et avec au final une sensation exotique et sucrée, en plus d’être une nouvelle fois très (très) fraîche. On retrouve cette banane séchée et des agrumes verts, des épices chaudes (muscade, poivre) et une menthe hyper rafraichissante, et une pointe de sel qui apporte une acidité qui fait ressortir et amplifie tous les arômes. L’artichaut arrive sur la fin, signe d’une longue fermentation, et quelques olives. Magnifique.

Je pensais avoir rapidement besoin d’ajouter un trait d’eau, mais est-ce vraiment nécessaire? L’expérience montrera néanmoins que cela lui réussit plutôt bien, avec une bouche rendue plus douce mais toujours très aromatique et rafraichissante, et des épices plus présentes. Ça passe tout seul, et c’est même très agréable, onctueux et tellement riche. La fin de bouche est excessivement longue, et tenace (avec ou sans eau), et semble évoquer une banane flambée chaudement épicée, avant de revoir réapparaitre l’artichaut.

 

Un rhum blanc intensément riche et pourtant très gourmand, marqué par une grande fraîcheur qui donne une toute autre dimension à la dégustation. Plus qu’un atout, elle amplifie toute la dégustation de ce rhum à l’alcool tellement absent. Une vraie bonification de sensations.

Le prix pourra néanmoins paraitre bien cher, et refroidira sûrement les plus téméraires, encore plus s’il doit être utilisé en mixologie. Il faudra tout de même nuancer son prix à son degré et à sa longue fermentation (le Rum Nation est 2x moins cher mais ne fait « que » 57°), ainsi que le plaisir éprouvé à la dégustation, qui dépasse un paquet de rhums vieillis. Note: 90

 

 


 

 

Rum Nation Jamaica White Pot Still / 57°

Toujours en provenance de Worthy Park, ce rhum blanc nous vient de l’italien Rum Nation. La fermentation serait plus courte que le Velier (sans information complémentaire).

Robe grasse et limpide
Au nez, la concentration est une nouvelle fois de mise, avec un nez très riche, mais toutefois moins complexe que le précédent rhum (plus brut et moins crémeux, moins séduisant). On retrouve ce côté minéral, végétal (herbe) très frais et tellement exutoire ; le vernis colle se mélange à la banane verte et à des notes métalliques ; de la réglisse, des épices piquantes (poivre, curry), des olives, des câpres et des agrumes (zestes) en pagaille. Effet rafraichissant et iodé garanti, salin, et comme cendré. Une bombe.

En bouche, c’est huileux et très riche, onctueux ; les 57° délivrent un rhum puissant et extrêmement aromatique, médicinal, qui vous tapisse intégralement le palais. Des notes de canne, d’épices, de fumé/cendré, de menthol ou d’anis ; c’est très rafraichissant, iodé, avec des olives et du poivre blanc, sans oublier les agrumes et de l’exotisme rompu. Il y a du monde dans ce rhum, et ça part dans tous les sens dans un feu d’artifice d’arômes. La fin de bouche est très longue ici aussi, sur les agrumes, le solvant, la banane passée.

Ce rhum présente des similitudes certaines avec l’embouteillage de chez Habitation Velier, mais propose un côté plus brut et moins épuré de Worthy Park. Habitation Velier est nettement plus séduisant et onctueux, faisant la différence, mais ce Rum Nation reste excellent, et fera surtout la différence au niveau du prix (37 contre 69). Note: 87

 

 

 

Au niveaux du rhum vieux, la comparaison entre un embouteillage européen (au vieillissement continental) et l’Habitation Velier vieilli intégralement sous les tropiques, montre une différence notable, surtout en bouche, où le second est beaucoup plus concentré et complexe, pour un âge quasi similaire. Nous l’avons déjà vu avec les Demerara, et cet exemple n’est que le premier du genre pour la Jamaïque, et espérons qu’il y en aura encore beaucoup plus… En tout cas, dans cette série d’Habitation Velier, seul le Jamaïcain vieux semble avoir un bon rapport qualité/prix (en tout cas en France) : pour 89€ vous avez un jamaïcain de 10 ans vieilli intégralement sous les tropiques ; il suffit de comparer avec d’autres embouteilleurs renommés pour comprendre la bonne occasion. Mais The Rum Cask propose déjà un bel exemple de Worthy Park vieux, avec sûrement quelques belles années passées sous les tropiques.

Le Worthy Park blanc à 75,5° est une bombe, un des meilleurs blancs que j’ai pu goûter jusque là, et justifierait sûrement ses prohibitifs 69€ ; Mais Rum Nation propose déjà un bel exemple de ce rhum (certes à la fermentation moindre) pour deux fois moins cher (37€ et 57°), un bon début pour commencer ; mais si vous accrochez le Rum Nation, vous tomberez sûrement en amour avec l’Habitation Velier, qui est bien meilleur (et c’est peu dire). D’un autre côté, ces prix reflètent aussi la folie actuelle des producteurs de rhum agricole, qui proposent de plus en plus de blancs ‘premium’ à des prix faramineux… Nouveau joujou à la mode, avant sans doute de trouver de nouvelles ‘innovations’.

90 et + : rhum exceptionnel et unique, c’est le must du must
entre 85 et 89 : rhum très recommandé, avec ce petit quelque chose qui fait la différence
entre 80 et 84 : rhum recommandable
75-79 POINTS : au-dessus de la moyenne
70-74 POINTS : dans la moyenne basse
moins de 70 : pas très bon

 

Comments
17 Responses to “Worthy Park”
  1. Nico dit :

    Bonjour, je prendrai les 4 s’il vous plait ! 🙂
    Superbe sélection, le vieillissement semble beaucoup calmer le caractère exubérant des blancs, peut être que l’on aura droit à une vraie bombe vieillie avec le Hampden, à l’image du Lontan de Savanna. Je croise les doigts !

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    • cyril dit :

      Salut Nico
      le WP à 75,5 est formidable, mais à déguster avec modération… le Hampden s’annonce très (très) bon selon les quelques retours

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  2. che dit :

    content de voir que je ne suis pas le seul à avoir été conquis par l’intensité incroyable du forsyths à 75°. par contre il me semble qu’il ne s’agit pas d’un full proof mais « juste » d’un overproof : comme tu le dis, le distillat sort à 85°… ou alors j’ai loupé une étape ?

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  3. Cyril dit :

    Salut cyril,
    j’avais mis le Forsyths WP 2005/2015 ds un coin de ma tête (indiqué « prochainement » chez Excellence Rhum, tout comme que le Rum Swedes
    Millésime 2003 Guyana qui me tente bien aussi… 😉 ) mais je vais peut-être attendre ton retour sur le Hampden….
    En tous les cas, merci pour toutes ces découvertes 😉
    PS : Fan des Savana Lontan, j’ai bien l’impression que le Forsyths WP 151 Proof confirme que la fermentation longue réussi plutôt bien aux rhums…
    PS 2 : les mises en garde concernant ce dernier sont-elles sérieuses ? Le boire pur est-il réellement déconseillé ? Même si l’on ne prend pas son véhicule pour aller de la salle à manger jusqu’au lit ??
    @+

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    • cyril dit :

      Hello Cyril
      le Hampden sortira surement cette année , tout comme un Mount Gay, ça fait donc beaucoup de choses… difficile de suivre 😉
      La fermentation longue ça donne de très intéressantes choses, après ça reste très typique, et donc ça ne plaira pas à tout le monde.

      pour la mise en garde sur l’étiquette, c’est peut-être obligatoire ? ça reste un rhum à plus de 75° quand même :p

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  4. L'Affreux Aigle dit :

    Merci pour ce comparatif, Cyril !
    Moi qui adore déjà le Worthy Park The Rum Cask, tu m’as donné une furieuse envie
    de goûter la version Habitation Velier intégralement vieillie à la Jamaïque !
    Contrairement au TRC, ça n’a pas l’air d’être un single cask…
    On sait à combien il est tiré (ainsi que les autres Habitations Velier) ?

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    • cyril dit :

      Non c’est une « grosse » série, les blancs vont sortir autour de 1200, 1400 bouteilles maxi, et le Foursquare et le Worthy Park, plus autour des 9000 bouteilles. En tout cas c’est ce que Luca avait dit dans la dernière interview sur ce site 😉

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  5. laurent dit :

    Hello

    Ça tombe bien cet article, je viens de goûter le Worthy Park de The rum cask il y a quelques jours 🙂

    Surprenant effectivement ! J’avais déjà senti ce côté esters de fruits (banane-poire-ananas, genre butanoate d’éthyle) dans un embouteillage Mezan. Mais là effectivement ça part sur plein d’autres choses ensuite, et en bouche c’est pareil : « multidirectionnel » comme tu le dis ! Ça m’a plutôt bien plu, j’aime bien ce côté arômes qui partent dans tous les sens. Ce n’est pas exclu que je m’en commande une bouteille.

    J’en suis à tester le reste de leurs échantillons, il y a 3 autres jamaïcains que je n’ai pas encore touchés et ils ont l’air tous assez différents. J’aime pas forcément tout dans leurs produits mais globalement je me fais très bien aux bruts de fûts, je suis sur la mauvaise pente…

    Bonne continuation pour ton site 😉

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    • cyril dit :

      Salut Laurent
      surprenant pour un jamaïcain oui 😉
      je vais me répéter mais c’est vrai que The Rum Cask à la bonne idée de proposer des samples, c’est l’idéal pour essayer… et pour se faire aux bruts de fûts 😀 Et là..pas facile de revenir en arrière après :p

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  6. Luca gargano dit :

    Cher Cyrille,
    Un petite commentaire sur le prix de mon 75.5 Forsyth WP 502…
    Le prix rapporte a le meme degre ( 57%) est de 52,09 euro plus la fiscalite q est
    Je pense doit etre autour de 4 euro entre le droits,cotisation sociale et la tva sur cette frais.
    Alors…48 euro …et un fermentation extremement complexe et prolonge

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    • cyril dit :

      Bonjour Luca
      C’est vrai qu’il est intéressant (et utile) de rétablir le prix par rapport au degré d’embouteillage, cela donne une bonne idée de la différence de prix entre un rhum full proof/high proof d’un rhum dilué. Il faudrait faire une liste pour voir le rapport qualité/prix de nombreuses bouteilles, il pourrait y avoir des surprises 🙂

      Il y a tellement de rhums blancs à sortir à des prix élevés ces derniers temps

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  7. Francis dit :

    Salut Cyril,
    Merci pour tes commentaires qui corroborent, comme souvent, mes impressions.
    Ce WP 2005 est tout simplement parfait !  » L’athlète le plus complet  » comme aurait pu dire Sir Jackson à propos du whisky Highland Park. Tout est parfaitement intégré : alcool, bois, fruit, végétal, gras… que dire de plus si ce n’est que de le recommander de toute urgence à tes lecteurs.
    Merci Cyril, bravo Luca !

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  8. Julien dit :

    « L’étiquetage est assez clair, est un avertissement indique de ne pas boire le rhum pur, mais de l’utiliser exclusivement en cocktail. »
    pour moi c’est une hérésie … ce rhum est bien meilleur que bon nombre de rhums à 55/60°! Je me demande presque si c’est pas une obligation 🙂
    Merci pour cette revue sur ces rhums que j’ai adorés. D’ailleurs la version réduite n’apparaît pas, je l’ai trouvé sympathique au nez mais bien en-dessous en bouche.

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    • cyril dit :

      Salut Julien
      Une pépite ce blanc ! Je n’ai pas la version réduite 🙂

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      • Sebastien dit :

        Bonjour Cyril;
        Peux tu m’expliquer en quoi le Rhum Rhum a 56% et L’Habitation Velier Muller de Marie-Galante different?
        Les deux sortent du meme alambic, exact?
        La fermentation est-elle plus longue pour l’un des deux?
        (Je vais bientot passer a une degustation comparative..)))
        Merci et bonne continuation!

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        • cyril dit :

          Bonjour Sébastien
          Excepté les 3° de plus, l’Habitation Velier Muller LL IV/3177 a été brassé 6 mois de plus que son petit frère, soit un total d’un an, avec de l’eau de pluie. Cela à sans doute permis une aération encore plus douce

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