L’âge parfait ?
Le nouveau Liberation est enfin arrivé ! Pour résumer notre affaire : tout commence en 2004 lorsque Luca Gargano et Gianni Capovilla décident de produire à Marie-Galante un rhum agricole unique : une fermentation très longue du pur jus de canne à sucre (sans ajout d’eau) suivi d’une distillation discontinue au bain marie et dans de petits alambics en cuivre. S’en suit la sorti de Liberation 2010 (qui fait référence à la date de libération du rhum, comprenez l’année mise en bouteille), et de cette année du millésimé 2012. Profitant d’un temps pluvieux je ne pouvais pas m’empêcher de céder à la tentation et de vous livrer mes impressions… remerciements à Luca Gargano et Velier pour m’avoir envoyé une bouteille avant la mise en vente de ce nouvel embouteillage.
prix : 74€ pour 700ml à 45° (même degré que le Liberation 2010), et nouveauté : il existe maintenant aussi une version intégrale (fullproof) à 59,8°, en quantité plus limité.
âge : il s’agit du même rhum que pour Liberation 2010 mais cette fois âgé de 5 ans, donc toujours vieilli en fûts ayant contenu de grands vins blancs français (sauternes : Chateau d’Yquem, domaine Leflaive). Le Rhum a été « libéré » des fûts en 2012, d’où son nom.
Nous avons donc ici la suite attendue du Liberation 2010 qui était âgé de 2,5 ans… attendue puisque nous avons la chance, l’opportunité unique de pouvoir suivre l’évolution de ce rhum au fil des années. Saluons l’idée et l’opportunité d’une telle aventure! J’ai souhaité ici commencer tout logiquement par la dégustation de la version à 45° (différenciée par une étiquette bleu alors que la version intégrale porte une étiquette orange).
La robe de cet opus est toujours acajou avec de beaux reflets orangés, mais légérement plus claire que le Liberation 2010 ; Les fûts de vins blancs utilisés pour le vieillissement jouent ici un rôle primordial. Au delà de ce petit détail la viscosité est identique, excepté peut être les jambes qui -toujours épaisses- semblent retomber encore plus lentement vers le fond.
Le nez est doux, très fruité et gourmand (rond). Là où le nez du 2010 était assez lourd et épais (sur le caramel mou, le pain d’épices), ici le voile s’est dissipé laissant apparaitre des notes plus délicates et fines de fleurs, d’agrumes et de fruits exotiques gorgés de soleil, mais aussi de boisé, comme si le rhum s’était complètement ouvert. De la pêche de vigne, de l’orange et de l’amande fraîche s’invitent de concert avec la canne à sucre. L’intensité et la complexité n’ont rien à voir avec le Liberation 2010, tout s’est développé et la finesse de ce nez montre une nouvelle fois tout ce que le temps peu apporter à un rhum! On s’en prend à imaginer toute l’osmose, l’alchimie qui opère dans le fût, entre les différents éléments, et qui donne CE résultat. Et n’oublions pas que toute cette magie se fait en plus sous le climat de Marie-Galante, chaud et humide, bref dans un milieu encore plus propice au rêve et bon développement d’un rhum.
L’ossature du rhum se dessine un peu plus, les épices commencent à prendre plus de place, et le boisé, tantôt sous forme de chêne tantôt sous forme de bâton de réglisse, nous montre l’effet conjoint du temps et du fût, l’effet du rhum sur le bois, le tout fondu et délicieusement mélangé aux fruits. Tout en délicatesse et avec un très léger coup de peps (fraîcheur mentholée) ce nez est on ne peut plus harmonieux.
En bouche l’attaque est douce, toujours dans un registre onctueux mais moins que le Liberation 2010. On est ici plus sur le chaleureux des épices et ce boisé tout juste naissant qui marque l’entrée en bouche, avant de retrouver les fruits, et toujours cette marmelade. Une bouche plus expressive mais jamais débordante où tout est très bien maitrisé. On note par rapport au Liberation 2010 l’apparition de ce boisé qui donne du corps au rhum.
Le final est long et réchauffant, et laisse une grande place au boisé et aux épices, avec une pointe de fraîcheur apportée par une certaine salinité (acidité?) qui s’installe sur le temps. Là où le Liberation 2010 était plus fruité et florale, nous avons ici plus de caractère et plus de tenu ; c’est l’évolution logique donc pas de grande surprise, exceptée celle de tomber sur un rhum très bon et celle ô combien intéressante de pouvoir suivre son évolution.
Dans notre interview Luca Gargano disait que l’âge idéal pour un rhum est de 6 ans, nous avons ici un exemple parfait. Le Liberation 2010 était comme un bourgeon sur une branche déjà solide… le Liberation 2012 a vu l’éclosion d’une magnifique fleur, séduisant qui veut bien s’y attarder. Un pari réussi pour un résultant plus que concluant…et même bluffant. De quoi se demander s’il y aura un jour un Liberation encore plus évolué (et donc plus âgé), tel un fruit qui viendrait remplacer cette fleur éphémère mais déjà troublante, un nouvel écrin pour un bijou encore plus brillant. La suite est entre les mains expertes de Luca Gargano et Gianni Capovilla, mais une chose est maintenant sûre : ce 2012 supplante son jeune frère, et de loin. Note : 88
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Tout d’abord un grand merci à Luca Gargano qui à pris le temps de nous répondre sur le nombre de bouteilles en version intégrale et réduite et surtout BRAVO ! Bravo pour ce cadeau de fin d’année qu’est le Liberation 2012. Grâce à Cyril j’ai eu la chance de pouvoir le déguster tout récemment et ce fut également un grand moment.
Que puis-je rajouter à cette prose si élégante « comme un bourgeon sur une branche déjà solide… » si ce n’est le caractère envoutant de ce rhum, à l’image des parfums de créateurs. Et il s’agit bien là d’une création, originale, personnelle et tellement séduisante.
J’ai tellement hâte de pouvoir goûter la version intégrale.
merci Francis!
Bonjour tout d’abord merci pour toutes ces dégustations que tu nous fais partager. Ou peut on trouver libération 2012 et ca version intégrale? Merci d’avance pour la réponse et continue comme ça.
Salut Grégoire et merci pour les encouragements 🙂
le Liberation 2012 est distribué par LMDW (La Maison du Whisky), donc cela devrait etre trouvable ces prochains jours chez pas mal de cavistes et des maintenant sur internet (google)
Bonjour Cyril,
Un grand bravo pour ce site qui est une mine d’or (liquide) sur les rhums vieux ! Les avis des connaisseurs sont toujours utiles quand on débute dans la découverte des rhums vieux, mais lorsqu’elle s’accompagne d’une belle plume, on ajoute l’agréable à l’utile.
J’ai bien trouvé le Libération 2012 sur la toile, par contre je ne parviens pas à trouver sa version intégrale … Tu n’aurais pas une idée ?
Dernière petite question : Finalement le Libération 2010 n’est-il pas finalement plus facile d’accès (au palais) que le 2012 pour des novices ?
Bonjour RhumsTeq (et bonjour à tous nos amis de rhum-arrange.fr! )
merci beaucoup pour ton message.
J’ai demandé à Luca Gargano une liste de points de vente pour la version intégrale mais je n’ai pas encore eu réponse…affaire à suivre donc 😉
Le Liberation 2012 (la version classique à 45°) me semble plus facile d’accès pour les novices, en tout cas plus que le Liberation 2010 qui peut surprendre et être déconcertant au premier abord (on aime ou on aime pas selon moi). On a tendance logiquement à préférer commencer par un rhum plus jeune avant de boire un rhum plus âgé, mais l’inverse peut être très intéressant et ludique ici.
La Maison Du Whisky distribue le Libération 2012 version intégrale (sous le nom de Full Proof 59,8%) au prix de 94 € (contre 74 € pour la version à 45%).
Bonjour Cyril,
Bravo pour cette excellente analyse ça donne vraiment envie…
J’ai une petite question si toutefois Luca t’en avais parlée
J’aurais aimer savoir quelle est la signification des dessins sur l’étiquette?
Bonjour Gaetan et merci!
Bonne question concernant les illustrations. je me suis dit que ça avait surement rapport avec la note saline du rhum, mais en fait non…
Il s’agit en fait de vieilles illustrations qui datent de 1650, réalisées par des botanistes des Antilles, que Luca a trouvé à l’université de Coimbra au Portugal. Et petite exclu, la prochaine bouteille devrait porter sur son étiquette une grenouille
Bonjour cyril,
j’ai pu déguster il y à quelques jours de cela, la version intégrale de ce 2012 et ce fut une déception. je m’intérroge sur les conditions de dégusstations des internautes qui l’ont découvert lors du dernier whisky live. je l’ai trouvé trop alcooleux me brûlant copieusement la gorge.Pour en avoir discuter avec quelques spécialistes, il s’attendait à mieux et d’autre part il m’à été conseillé d’ouvrir la bouteille 12 heures durant et si je dois m’en servir, je dois laisser le verreau repos 6h. Bien entendu ces options se font au choix non en même temps. j’en conclue que c’est un rhum qui demande un certain temps pour être apprécié, trop peut-être?…Mais à 94euros la bouteille vaut mieuxpeut-être passer avec quelques euros de plus sur des bouteilles plus vieilles.
bonjour Stephane
C’est vrai qu’il est assez jeune et donc bien ‘vivant’, mais je ne l’ai pas trouvé trop alcooleux. Biensur comme tous les rhums brut de fût/fullproof il nécessite un certain temps de repos et peut en surprendre plus d’un, mais là encore pas plus qu’un autre rhum selon moi.
Personnellement je ne vois pas trop d’intérêt à laisser ouvert une bouteille 12 heures durant, ni même laisser le rhum 6 heures dans le verre, je trouve ça exagéré (et encore plus pour celui ci qui est relativement ‘jeune’). Quel genre de verre utilises tu exactement ?
les verres de dégustation en forme de tulipe chef et sommeliers open up spirits ambient. je l’ai dégusté à la MDW. Du coup je temporise cet achat suite à cette première impression. j’en ai parlé à un caviste spécialisé de paris et lui même s’attendait à mieux.i can’t get no satisfaction. A regoûter!
et bien mets ton argent dans une autre bouteille alors, c’est l’occasion rêvée 😉
perso je reste bluffé pour un rhum aussi jeune, maintenant s’attendre à mieux pour l’âge et par rapport au 2010 je vois pas…
Pour ma part, j’ai goûté la version intégrale avant de l’acheter, chez le caviste, et j’ai été aussitôt conquis.
Je viens d’ouvrir la bouteille chez moi, et je reste sur la même impression très positive – et pour le coup, pas du tout d’impression alcooleuse (contrairement au Port-Mourant 1993 par exemple). Je le trouve plutôt très équilibré. Un bel achat, je pense. Maintenant, je suis encore assez novice en matière de rhum, mais si tu as l’occasion de lui laisser une seconde chance en le regoûtant, il sera intéressant de voir si tu restes sur la même (mauvaise) impression ?
C’est dèjà fait avec un magnifique NEISSON millésimé 2005(bientôt en rupture définitive) qui est de toute beauté. Et pour le clin d’oeil c’est un embouteillage joint lmdw et VELIER!.Voici un rhum agricole qui occupera,croismoi une belle place dans ta rhumoteque.
merci du tuyau 🙂
Avis aux amateurs toutes les versions sont disponible chez Christian de Montaguère , 2o rue de l’Abbé Grégoire , Paris 6 eme !
Bonjour Cyril,
un grand merci a toi (et à ton site qui est une vrai mine d’information) pour m’avoir fait découvrir ce Libération 2012 qui malgré son » jeune âge » est un vrai petit bijoux.
Par contre j’ai un petit dilemme à son sujet car tu dit que tout comme le Libération 2010 il a été vieilli en fûts ayant contenu de grands vin blanc français alors que dans le livre de Alexandre Vingtier (101 rhums à découvrir) il est dit qu’il a été vieilli dans des fûts ayant contenu de grands vins rouges.
Saurais-tu m’en dire plus à ce sujet ?
Hs: As-tu prévu des notes sur des Caroni (Velier) prochainement ?
Julien
Bonjour Julien et merci
Luca Gargano disait, lors de sa masterclass au salon Rhum Fest il y a quelques semaines, que le choix des fûts pour la gamme de rhums créée avec Capovilla était volontairement orienté vers des fûts de grands vins français, plus simplement parce qu’ils sont chers et donc sérieux (ça évite de faire une sélection de fûts de moindre qualité aux résultats plus aléatoire).
A ma connaissance et d’après ce que Luca m’a dit il s’agit principalement de fûts de sauternes : Chateau d’Yquem, Domaine de Le Flaive, de bourgogne blanc, de Puligny-Montrachet. Est ce que d’autres futs ont été utilisés pour la version 2012 de Liberation ? Je vais lui envoyer un mail pour lui demander directement, merci d’avoir soulevé la question.
Pour ce qui est de notes de dégustation de Caroni la réponse est oui 😉
Merci pour ta réponse et le complément d’information.
J’attends tes notes de dégustation sur Caroni avec grande impatience, je possède le 12 ans d’âge et un 18 ans d’âge; ce sont des rhums vieux particulier mais c’est que du bonheur.
Up!
S’il est avéré que plusieurs types de fûts ont été utilisés pour le vieillissement de la gamme Libération, on peut donc se retrouver avec de grandes différences gustatives d’une bouteille à une autre non ?
Il y a un monde entre un Leflaive et un Yquem, aussi qualitatifs soient ces deux producteurs ! Les profils arômatiques de leurs vins sont bien éloignés.
Ou alors les rhums sont assemblés avant leur mise en bouteille et donc « uniformisés » ?
Salut Maxime,
les fûts sont en effet assemblés entre eux avant embouteillage. La Maison du Whsiky (LMDW) pour ses 60 ans a proposé un Libération en version Single Cask (fût unique)
Bonjour,
Je souhaiterais m’offrir le Liberation 2012 mais j’hésite entre la version « normale » et la version intégrale. Votre commentaire sur la version intégrale donne vraiment envie, cependant j’en suis à mes débuts en tant qu’amateur de rhum et je n’ai pas un gout aussi développé que certains. J’apprécie les rhums plutôt doux, c’est pourquoi je me demande si la version intégrale ne serait pas trop « forte » pour qqun comme moi?
Bonsoir Thomas
La version brut de fût sera en effet trop puissante, prenez donc la version classique sans hésitation 🙂
Bon, pour la petite histoire, j’ai commencé par la version classique, qui est effectivement très bonne, mais plus je relisais ce superbe article, plus je me disais que je manquais qque chose.
J’ai donc fini par aussi craquer pour la version intégrale, et durhum disait vrai!! Comment est ce possible qu’on ne soit en présence d’un rhum de 5 ans seulement?!
Superbe produit, final hors normes…
J’attends avec curiosité de voir ce que le Libération 2013 (ou 2014) donnera car il va être dur de faire mieux!
Merci Thomas pour la confiance.
Le résultat est époustouflant et on hâte de voir la suite c’est clair
Bonjour cyril, (édit : merci de supprimer mon commentaire précédent, incomplet)
Le brut de fût est sensationnel (mais quand on s’habitue, on a du mal à revenir aux versions réduites !)
Sais-tu s’il y aura une suite logique avec un Libération 2014 ?
salut à toi
Oui il y aura une suite et donc d’autres Liberation 🙂
Super article encore une fois.
J’ai pu le goûter dans un bar hier et je vais sûrement en acheter… mais j’attends de goûter le full proof avant de faire mon choix.
Vraie surprise car j’avais beaucoup d’a priori :
– j’ai le rhum rhum PMG, auto-proclamé meilleur rhum blanc agricole, certes excellent mais qui reste selon moi en dessous du rhum par Neisson,
– je n’ai pas accroché sur le HSE Sauternes finish (malgré son succès!), le nez est séduisant, on retrouve l’influence de La Tour Blanche mais la bouche ne suit pas et c’est assez court en bouche.
Du coup, deux questions pour toi :
=> Est-ce que tu as goûté le HSE Sauternes finish ?
=> Est-ce que tu as trouvé d’autres infos sur les fûts utilisés pour le Libération 2012? Il m’a semblé percevoir une influence Sauternes. La démarche de Luca pour reprendre des fûts de vin me plaît vraiment !
Merci Julien
Pareil pour le rhum blanc de Neisson, c’est un must selon moi. le HSE Sauternes est agréable et discret, d’où son succès j’imagine ; Et je n’ai pas d’autre info sur les fûts utilisés pour le Libération excepté celles de Luca Gargano dans les commentaires en fait.
Bonjour super article merci , savez vous combien de tira il y a pour la version full proof ?
Avez vous une date pour la 2015 ?
Merci
Bonjour Romain et merci
Non mais je vais demander 🙂
super j’attends votre retour alors, au passage savez vous quand la version 2015 sera commercialisée ?
merci
voilà pour la version 2015:
version à 45° : environ 3000 bouteilles
et pour la version brut de fût : 2800
bonjour cyril est merci de votre retour, seulement 2800 bouteille ? je pensais qu’il y en avait bien plus.. qui plus est le full proof commence à peine à etre sold out partout..
ah je croyais que les quantités étaient pour le tirage de la version 2012
Ah non c’est pour la nouvelle version 😉
Et il y en aura + si le succès est au rendez-vous (comme pour le 2012), avec une deuxième vague
Un grand merci pour ce magnifique article.
J’arrive à savourer des rhums avant même de les avoir goûté !
Merci Bébert
Bonsoir cyril, je goûte en ce moment le Libération 2015 version intégrale : un peu plus boisé, et moins réglissé que la version 2012, mais toujours autant de concentration aromatique ainsi qu’une finale toujours aussi interminable…franchement je me régale ! Seul bémol : un prix en hausse mais bon, je crois que ce nectar les vaut malgré tout (on trouve tant de rhums infiniment moins intéressants et beaucoup plus chers que celui-ci…). Vivement ton CR sur ce divin breuvage !
Hello Le Glaude
Santé à toi alors… j’y ai gouté très (trop) rapidement durant le WhiskyLive, mais j’en garde un bon souvenir. Assez bon en tout cas pour me procurer une bouteille. Merci pour ta confirmation, il ne reste plus qu’à passer à l’acte
Bonjour,
on vient de m’offrir une de ces bouteilles de Libération 2012 à 59,8 °.
Et il fallait que je donne mon avis. J’ai pour habitude de boire des rhums à 40, 45 °, jeunes et vieux.
Ici j’ai goutté un verre, et ca m’a littéralement cramé la gueule.
Je note un très fort gout de bois. Je n’ai pas senti d’autres aromes. Il tapisse la bouche et se présente comme une liqueur en bouche (sirupeux). Cependant, son fort degré alcoolique détruit toutes les papilles, tue les microbes et désinfecte la bouche. Il est vraiment trop fort ce rhum.
J’ai essayé de le faire tourner en bouche un peu, pour récupérer toutes les saveurs… Malheur ! Il m’a tellement piqué que j’en bavais. J’avais du mal à le garder en bouche.
En conclusion ce que j’en pense, c’est qu’il est « bon » mais beaucoup trop fort.
C’est bien pour boire un mini shot cul sec à la fin d’un repas.
Bonjour JeanMi
commencer par un rhum à plus de 59° quand on est pas habitué c’est pas génial comme expérience…
Mieux vaut mettre la bouteille de coté pour le moment, et essayer de gouter à des rhums légèrement plus fort que 40°, petit à petit, histoire de s’habituer progressivement. il y a pas mal de choses à 46° voir un peu plus, commences par là, et quand tu reviendra vers ce Liberation (qui existe déjà en version plus light d’ailleurs) tu y trouvera ton compte 😉
Merci pour l’info.
Je vais faire ca 🙂 Si j’y pense d’ici là, je vous donnerai un second avis.
Y’a plus qu’à trouver des rhums entre 40-42° et 59-60 (et je ne parle pas de Trois rivières à 50° ^^ )
avec plaisir 🙂
Je viens de goûter le liberation 2016 full proof directement au fût et même si j’adore le 2012, je pense qu’il est encore supérieur . J’habite en Guadeloupe
Je dois de préciser que j’étais en compagnie de Luca et Thierry de MDW.
Un moment inoubliable.
Salut Hervé
Merci pour la primeur, ça doit faire son petit effet d’y gouter à même le fût… vivement la suite 🙂